Un article publié sur Le Soir en ligne Le Premier ministre Guy Verhofstadt a indiqué à la Chambre ne pas avoir obtenu l'accord des régions bruxelloise et flamande sur l'extension des activités à Bruxelles-National de la compagnie de fret DHL, qui menace de délocaliser ses activités si elle ne peut augmenter ses vols de nuit. A l'issue d'une négociation de plus de vingt heures, Guy Verhofstadt a expliqué devant une commission de la Chambre des représentants avoir mis sur la table une proposition de compromis que les deux gouvernements régionaux n'ont malheureusement pas pu approuver aujourd'hui. J'ai demandé aux deux gouvernements de se réunir et de donner leur réponse mercredi, a ajouté le Premier ministre. La proposition du gouvernement fédéral prévoit d'autoriser DHL à effectuer 22.100 vols de nuits par an, alors que la compagnie allemande en réalise actuellement quelque 17.000. Par conséquence, le nombre total de vols nocturnes autorisés à l'aéroport de Bruxelles-National, toutes compagnies confondues, passerait de 25.000 à 28.000, a-t-il ajouté. La proposition s'accompagne de conditions à remplir par DHL, dont la modernisation progressive de sa flotte. DHL prend acte DHL prend acte du fait qu'aucun accord n'a pu être conclu mardi sur le dossier, a déclaré le directeur commercial de la firme, Xavier De Buck, sur les antennes de la télévision flamande VRT, après avoir entendu la déclaration du Premier ministre Guy Verhofstadt en Commission de la Chambre. Il a admis que DHL aurait voulu reçevoir une réponse claire ce mardi, ajoutant laconiquement qu'il prenait note du fait qu'il n'y en avait pas et que s'il y avait un accord demain "on verrait bien". Nous continuons à étudier les dossiers, a-t-il encore dit. Il n'a pas voulu se prononcer sur le fait que la proposition gouvernementale parle de 22.000 vols de nuit, estimant qu'il convenait d'abord de prendre connaissance d'un éventuel accord dans son intégralité et d'ensuite l'analyser. (D'après AFP)