S'identifier - S'inscrire - Contact

Avertissement

L'asbl EPURES continue son parcours comme association environnementale.
Vous pouvez la retrouver sur son site et sur sa page Facebook.
Nous laissons ce site ouvert comme archives particulièrement sur le dossier des nuisances aériennes.

Nuisances aériennes
Porter plainte

Quelques liens importants

BAC: trafic en temps réel (fiabilité des trajectoires 2 km)
Bac: trafic (fiabilité inconnue, trajectoire courte)
BAC: pistes en service
BAC: travaux en cours
BAC: déposer plainte 


Les limites du ciel.

Enjeux d'un développement incontrôlé du transport aérien.

Par L'informateur • Avions: actualité, bruit et pollution • Lundi 14/04/2014 • 1 commentaire • Version imprimable

Mots-clés : , , ,

Les discussions actuelles sur le plan de dispersion sont l'occasion de reparler de ce dossier auquel a modestement participé est disponible en ligne.
Au-delà des querelles de clochers, il est temps d'avoir une discussion sur le transport aérien. Parce qu'à chaque fois, que ce soient des politiques ou des citoyens, c’est la même scène recommence. Les uns veulent renvoyer les avions d’où ils viennent ; les autres ressortent des solutions qu’ils savent inapplicables par défaut de réelle volonté politique. Peu d’entre eux se questionnent véritablement sur la cause du problème, le trafic aérien, prétextant que l’on peut difficilement s’en passer pour tout de sorte de raisons. En matière de commentaires sur les nuisances aériennes, il y a d’ailleurs une série d'affirmations qui nous em..... souverainement: Tout le monde prend l'avion. Tout le monde est content de prendre l'avion. On a besoin de l'avion. Non, tout le monde ne prend pas l'avion. Même avec le low cost, il n'est pas accessible à tous. Tout le monde n'a pas envie de le prendre. Quel est le pourcentage réel des utilisateurs versus population de nos aéroports. Et le besoin? Nous ne faisons plus un usage raisonné de ce transport.



Commentaires

Va-t-on cesser de nous échauffer les oreilles? par Haha le Dimanche 03/01/2010 à 11:35

Va-t-on cesser de nous échauffer les oreilles... avec l'impact climatique du commerce aérien? On voit en effet que contrairement aux autres secteurs ou, à défaut d'une solution immédiate, des évolutions positives se dessinent, le transport aérien est engoncé dans ses certitudes à conséquences inéluctables et, plus grave, les gouvernants et autres politiques semblent d'une "élasticité" exceptionnelle pour traiter cet absence d'empathie  pour le destin de la planète et de ses habitants.

La vraie question n'est pas de chercher ce que l'on pourrait faire mais tout simplement si l'on peut faire quelque chose. A priori, pas grand-chose....

On peut bien entendu argumenter que le transport ne doit pas "payer" pour le transport automobile ou le confort électrique. C'est en effet exact; par contre, on peut observer que les mesures qui sont en train de monter en puissance s'appliquent à pratiquement tous les secteurs énergétivores, SAUF l'aérien. Les timides et tardives "initiatives" sont de la roupie de sansonnet et personne ne parie sur une quelconque "réduction" des émissions avant 2050, pire on peut au contraire s'attendre à une croissance exponentielle qui simplement <et scandaleusement> annulera les sacrifices consentis par les autres secteurs.

Résumons: le solaire<pas d'avenir>; l'éolien<impraticable>; l'écocarburant<possible mais avec quelles terres?>; l'hydrogène<possible mais pas avec les technologies connues>; les avions à faible consommation<possible mais pas d'impact significatif avant 2050>; transport terrestre<inimaginable pour les distances au dessus de 2000km>; réductions d'usage <envisageable mais blocage obstiné de toute taxation>, etc....

L'aérien est dans une impasse, tiraillé entre une indigence de solutions techniques et une répulsion indescellable contre les  moyens politiques. Bien sûr, Ils ne sont pas les seuls coupables: la société humaine est demandeur des facilités que l'aérien offre. Tout fournisseur ne prospère que parce qu'il a des consommateurs!

Allons courage , cessons de nous tracasser pour un problème insoluble et continuons de polluer en rond (et en l'air) jusqu'à ce que le problème se résolve tout seul par notre disparition.