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Les catastrophes naturelles touchent de plus en plus de gens, selon l'Onu

Par Cherche l'info • Trop de nuisances dans nos vies • Dimanche 17/10/2004 • 0 commentaires • Version imprimable

GENEVE (AFP) - Les catastrophes naturelles touchent de plus en plus de personnes à la surface du globe, du fait des changements climatiques mais aussi d'une urbanisation incontrôlée dans de nombreux pays, ont indiqué vendredi les Nations Unies. L'an dernier, 254 millions de gens ont été touchées à des degrés divers par des phénomènes tels qu'inondations, sécheresse, tremblements de terre ou ouragans, a relevé dans un communiqué la Conférence mondiale pour la prévention des catastrophes, citant des statistiques de l'Université catholique de Louvain (Belgique). Ce chiffre représente un quasi-triplement par rapport à 1990, lorsque les catastrophes avaient affecté 90 millions de personnes. Le nombre de décès a également augmenté, passant de 53.000 en 1990 à 83.000 l'an dernier. Compte tenu de la nature imprévisible des événements naturels, ces chiffres varient considérablement d'une année à l'autre, ce qui rend plus parlante une estimation sur 13 ans, souligne l'Onu. "Les gens deviennent de plus en plus vulnérables parce que de plus en plus de personnes sont obligées de vivre dans des zones urbaines à risque", a estimé Salvano Briceno, directeur de la Stratégie internationale pour la prévention des catastrophes (SIPC). D'ici à 2025, plus de cinq milliards de personnes vivront dans des zones urbaines, dont plus de deux milliards dans des bidonvilles sujets à des inondations, à des séismes ou à des glissements de terrain. Sur les 100 plus grandes villes du monde, 70 sont situées dans des zones à risque. Les catastrophes semblent en outre plus fréquentes, avec 337 événements répertoriés l'an dernier contre 261 en 1990. "Il suffit de voir le nombre de cyclones cette année, il est difficile de retenir les noms", a observé John Harding, un responsable de la SIPC. "Les chercheurs disent que l'intensité et la fréquence des catastrophes vont très probablement s'accroître à moyen terme en raison des changements climatiques. Cette augmentation semble se produire déjà actuellement", a-t-il déclaré.