Mots-clés : Transport, Environnement et énergie
Par exemple, la culture du blé pour faire de l'éthanol permet d'éviter, par la substitution au pétrole, entre 0,2 et 0,6 tonne de gaz carbonique par hectare et par an. Mais la conversion, aux Etats-Unis, de cultures en forêts de pins permet (par la croissance des arbres) d'économiser 3,2 tonnes de gaz carbonique par hectare et par an. Mieux vaudrait donc faire pousser des arbres que cultiver des céréales destinées à faire rouler des automobiles.
Il va falloir qu'un organisme compétent et indiscutable fasse l'effort de quantifier ce problème. Il a été prouvé que les majors petroliers paient des scientifiques pour démontrer l'inutilité de la filière agricole!
Si effectivement, la production d'arbre est le meilleur système pour économiser le CO2, certains arbres peuvent être amenés à leur maximum en quelques années. Il suffit alors de les remplacer par des sujets jeunes. Si la conversion de la cellulose n'est pas rentable, pourquoi ne pas la stocker? La cellulose, si on peut la protéger des acides, est pratiquement non dégradable et non polluante. Le papier des bibliothèques et archives n'a pas bougé depuis le 14ème siècle!
Cette approche de produire de la cellulose sans nécessairement la transformer a-elle été étudiée?