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Nuisances aériennes
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Le transport aérien européen va un peu moins bien qu’espéré.

Par L'informateur • Avions: actualité, bruit et pollution • Vendredi 03/09/2010 • 0 commentaires • Version imprimable

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Il faudrait prendre de bonnes résolutions. Et, avant tout, ne plus examiner ligne par ligne les commentaires de l’IATA, de l’AEA, de l’ATA, etc. Et encore moins se complaire dans les colonnes de chiffres extraordinairement précises d’ID Aéro. Est-il utile, en effet, de savoir en temps réel que la reprise du trafic aérien est moins vigoureuse aujourd’hui que vendredi dernier ?
En prenant un peu de recul, ce qui est moins difficile qu’il n’y paraît à première vue, on redécouvre les «fondamentaux». Petit rappel à l’intention des analystes qui n’étaient pas nés en 1919, année de la création de l’IATA : l’industrie des transports aériens est profondément, totalement, inexorablement cyclique. Pire, elle est hyper sensible, émotive, crédule, voire simpliste dans ses comportements. Aussi le moindre incident conjoncturel a-t-il des conséquences souvent disproportionnées sur le fabuleux destin des compagnies, grandes et petites. Un toussotement, une petite grippe, un zeste d’inflation, une poussée de fièvre pétrolière, poussent les coefficients d’occupation des sièges vers le bas. Du coup, les promotions tarifaires fleurissent et la recette unitaire moyenne dégringole.
Certains jours, à lire les commentaires de quelques grands experts mondiaux, on se dit qu’il faudrait supprimer une fois pour toutes les statistiques portant sur des périodes de moins de six mois et faire du sacro-saint yield management une donnée couverte par le secret Défense. Du coup, on entendrait moins de bêtises, on lirait moins d’affirmations insensées. A moins de prendre des mesures plus brutales et de demander la reconduite de tous les analystes à la frontière de l’Exopotamie.
Quoi qu’il en soit, des voix qui se croient «autorisées» se font entendre, ces jours-ci, pour affirmer que la sortie de crise marque le pas, que la reprise n’est déjà plus ce qu’elle était il y a un mois. C’est oublier, avant toute autre chose, l’effet balancier. Une embellie conjoncturelle s’est produite, les passagers ont commencé à se faire plus nombreux, le trafic a repris des couleurs et a même entrepris de combler une partie de son retard. Du coup, la progression est entrée de plain-pied dans la zone bénie des dieux de la croissance à deux chiffres, cela sans parler du fret flirtant avec les 30% de progression.

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