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Le Nord veut des actions Biac

Les Régions wallonne et bruxelloise peuvent convertir leurs titres SN Brussels en actions Biac.

Par Cherche l'info • Avions: actualité, bruit et pollution • Samedi 09/10/2004 • 0 commentaires • Version imprimable

N'est-ce pas amusant? Et l'on reprocherait aux Bruxellois et aux Wallons de ne pas être solidaires! L'équipe de Trop de Bruit.

UN ARTICLE DE BERNARD DEMONTY publié sur lesoir.be

La pression flamande s'accroît, sur l'aéroport de Bruxelles-National. Après Yves Leterme (CD&V), qui déclarait, la semaine dernière, que la Flandre devait devenir actionnaire de Biac, la société de gestion de l'aéroport, Kris Peeters (CD&V), le ministre flamand de l'Environnement et des Travaux publics déclarait, quant à lui, qu'il était urgent que ce point soit mis à l'ordre du jour du gouvernement flamand.

Le ministre s'est, en fait, rendu compte que, si rien ne changeait, les gouvernements wallon et bruxellois seraient actionnaires (minoritaires) de Biac, mais pas les Flamands. Cocasse, alors que l'aéroport est en territoire flamand et que les velléités nordistes de s'en emparer ne sont pas nées de la dernière pluie.

Comment pareil scénario est-il possible ? Pour comprendre, il faut remonter à la fin de l'année 2001. À ce moment, les hommes d'affaires Etienne Davignon et Maurice Lippens tentent de récolter 180 millions d'euros pour fonder une compagnie aérienne, destinée à succéder à la Sabena, en faillite.

Les Régions wallonne et bruxelloise acceptent de contribuer à l'effort collectif, pour un montant de 20 millions d'euros, mais exigent, en échange, que leur participation dans la nouvelle compagnie, baptisée SN Brussels Airlines, soit convertible en actions de Biac d'ici à la fin de 2006. Si elles font usage de cette faculté, les deux Régions seront donc actionnaires de l'aéroport dans ce délai. La Flandre, en revanche, a refusé d'investir dans SN Brussels Airlines, préférant réserver son argent à des projets aéronautiques flamands. Elle ne dispose donc d'aucun mécanisme pour devenir actionnaire de l'aéroport.

Devant la probabilité de voir les autres régions devenir détentrices de titres de l'aéroport, la Flandre s'inquiète.

Elle souhaiterait profiter du processus de privatisation, en cours actuellement, pour entrer dans le capital. Pour rappel, le gouvernement fédéral souhaite céder sa participation majoritaire dans l'aéroport et ne conserver que 30 % des titres. Quatre candidats privés se sont manifestés. Il s'agit du groupe français Vinci, des Australiens de Macquarrie, des Espagnols de Ferrovial et de l'aéroport de Copenhague.

Les délais étant dépassés, il est désormais impossible, pour la Flandre, de se porter candidate au rachat des titres du fédéral, sauf à s'associer à l'un des candidats, ce qui paraît très peu vraisemblable aux yeux des observateurs.

Le Flandre n'a donc, actuellement aucun moyen juridique de devenir actionnaire de l'aéroport. Toutefois, lorsque les Régions wallonne et bruxelloise demanderont la conversion de leurs titres, il y a fort à parier que la Flandre exigera également de faire partie du capital. Il appartiendra à l'État fédéral, qui détiendra encore 30 % des titres de dire si, oui ou non, il accepte de vendre une participation à la Flandre...