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Le bruit s’en ira décroissant

Par L'informateur • Avions: actualité, bruit et pollution • Lundi 07/11/2011 • 1 commentaire • Version imprimable

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 Seize mille atterrissages en 2009, et 37.000 en 2010. L’utilisation de la piste 02 de l’aéroport de Zaventem a presque doublé en un an, causant son lot de nuisances pour les habitants du Brabant wallon. Le nombre des atterrissages sur cette piste plus courte que les autres et donc jugée secondaire avait ainsi atteint le tiers de tous les atterrissages recensés à l’aéroport national. Et ce, malgré un accord intervenu au fédéral… jamais appliqué suite à la chute du gouvernement. Charles Michel, le leader MR du Brabant wallon, n’a cependant jamais laissé tomber les bras. Pas plus que la députée fédérale Valérie De Bue. Au point qu’un nouvel accord au fédéral vient d’intervenir qui permettra, normalement, que le bruit s’en ira décroissant au cours de l’année 2012.
L’accord amorce un retour à la situation qui prévalait avant le plan Anciaux de 2004. « Un consensus a été acquis, d’une part, sur les normes de vent (différenciées entre les pistes préférentielles et les autres) et, d’autre part, sur la notion de rafale, note Charles Michel. L’utilisation de la piste 02 sera donc moins fréquente, tandis que les décollages gros-porteurs de la piste 20 seront supprimés. Et, le plus important, l’on va mettre en place un organe de contrôles des nuisances sonores indépendant, et donc plus influencé par des ministres du Transport provenant du Brabant flamand. »
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Commentaires

par Marie-Claire le Lundi 07/11/2011 à 21:56

Jamais on ne dit combien il y avait de survols sur le Brabant wallon de et vers l’aéroport de Zaventem avant le plan dit Anciaux (2003) ! Les 16 mille survols en 2009 étaient déjà un réel traitement inhumain et ce dernier accord comme tous les accords précédents, est mauvais. Ce que les plans ont réussi, c’est de libérer les communes flamandes historiquement sous les survols, (où il était possible de choisir d’y habiter ou pas) afin de permettre d’envahir le ciel des communes francophones qui n’étaient pas sous les décollages et les atterrissages des avions de l’aéroport flamand Zaventem.

Charles Michel pense sans doute nous contenter avec une utilisation moins fréquente de la piste de la torture 02. Une question à lui poser et qui demande une réponse nette, est : « que fait-il des décisions de justice ? » Voici deux points en résumé (voir www.lalibre.be)

“Le jugement est très dur pour l’Etat : « L’Etat a commis une erreur manifeste d’appréciation et n’a pas tenté d’établir un juste équilibre entre les divers intérêts en présence. » Le jugement met en cause « sa gestion de modification de la répartition des vols qui ne répond nullement au principe de la bonne administration ».
“Le jugement n’est pas plus tendre à l’égard des dommages causés sur la santé des personnes suite à l’accumulation des atterrissages sur la piste 02 : « Il n’est pas exagéré de dire, affirme-t-il, que ces perturbations sont de nature à affecter le bien-être d’une personne et la priver d’une jouissance normale de son cadre de vie privé et familial et ne sont pas sans incidence sur la santé même.

Monsieur Michel ne peut pas prétendre ne pas le savoir à moins qu’il n’ait pas lu la moindre page du jugement. Ce sont les juges de notre justice belge qui sont l’organe indépendant et non celui que des élus décideront à moins que cette personne indépendante contrôle le suivi comme il se doit de toutes les décisions de justice.

Mais il semble que Charles Michel comme tant d’autres élus francophones préfèrent faire et respecter les accords avec les élus flamands que de respecter les décisions de justice et par là même leur électeurs. La question que nous pouvons nous poser est : « Pourquoi ? »