Mots-clés : Circulation automobile
La Commission européenne a adopté aujourd’hui une proposition qui vise à réduire la consommation de carburant des véhicules routiers ainsi que leurs émissions de CO2 et de polluants. Une réduction substantielle peut être obtenue si les pouvoirs publics achètent des véhicules propres et économes en énergie pour les intégrer dans leur parc de véhicules de transport public. La population des zones urbaines sera la principale bénéficiaire de ces mesures.
«Il faut soutenir à l’échelon européen les efforts croissants des pouvoirs publics pour promouvoir les véhicules propres et économes en énergie, en garantissant aux constructeurs que les règles du marché seront identiques dans toute l'Union européenne», a déclaré Jacques Barrot, vice-président de la Commission responsable des transports.
La proposition de directive introduit des aspects environnementaux dans les marchés publics de véhicules et de services de transport. Elle concerne les véhicules acquis par les pouvoirs publics et par les exploitants de services de transport public. Lorsqu’ils voudront acquérir des véhicules, les pouvoirs publics utiliseront les coûts des émissions de CO2, des émissions de polluants et de la consommation de carburant pendant toute la durée de vie du véhicule comme critères d’attribution. L’application de ces critères sera d'abord facultative, puis obligatoire à partir de 2012.
Les marchés publics représentent un marché crucial bénéficiant d’une grande visibilité. À long terme, la directive devrait donc favoriser l'utilisation accrue des véhicules propres et économes en énergie et faire baisser leur coût grâce aux économies d'échelle. En outre, cela renforcera l’efficacité énergétique et réduira les émissions de CO2 et de polluants de l’ensemble du parc de véhicules européen.
Cette proposition est la révision d’une directive de décembre 2005 relative à la promotion de véhicules propres. Le texte révisé couvre non seulement la réduction des émissions de polluants, mais aussi la réduction des émissions de CO2 et l'amélioration de l'efficacité énergétique. Il s'applique à toutes les catégories de véhicules et non uniquement aux poids lourds.
«Il faut soutenir à l’échelon européen les efforts croissants des pouvoirs publics pour promouvoir les véhicules propres et économes en énergie, en garantissant aux constructeurs que les règles du marché seront identiques dans toute l'Union européenne», a déclaré Jacques Barrot, vice-président de la Commission responsable des transports.
La proposition de directive introduit des aspects environnementaux dans les marchés publics de véhicules et de services de transport. Elle concerne les véhicules acquis par les pouvoirs publics et par les exploitants de services de transport public. Lorsqu’ils voudront acquérir des véhicules, les pouvoirs publics utiliseront les coûts des émissions de CO2, des émissions de polluants et de la consommation de carburant pendant toute la durée de vie du véhicule comme critères d’attribution. L’application de ces critères sera d'abord facultative, puis obligatoire à partir de 2012.
Les marchés publics représentent un marché crucial bénéficiant d’une grande visibilité. À long terme, la directive devrait donc favoriser l'utilisation accrue des véhicules propres et économes en énergie et faire baisser leur coût grâce aux économies d'échelle. En outre, cela renforcera l’efficacité énergétique et réduira les émissions de CO2 et de polluants de l’ensemble du parc de véhicules européen.
Cette proposition est la révision d’une directive de décembre 2005 relative à la promotion de véhicules propres. Le texte révisé couvre non seulement la réduction des émissions de polluants, mais aussi la réduction des émissions de CO2 et l'amélioration de l'efficacité énergétique. Il s'applique à toutes les catégories de véhicules et non uniquement aux poids lourds.
Réaction de Madame Merkel:
L’Europe en panne de position face au CO2
Selon des sources européennes, M. Barroso ne veut pas contrarier l’Allemagne et propose 10 euros par gramme de CO2 en trop, alors que M. Dimas réclame 95 euros. Ce dernier chiffre a affolé le gouvernement allemand, qui a dénoncé un coût potentiel de plusieurs milliards d’euros à son industrie. « Nous allons nous battre pour nos intérêts », a prévenu Angela Merkel.