Le Protocole de Kyoto est entré en vigueur il y a tout juste un an. Il fallait pour cela que 55 pays représentant 55 % des émissions de GES des pays industrialisés le ratifient. Le premier objectif est atteint puisque 122 pays l'ont ratifié.
Pour le deuxième objectif, les choses se sont compliquées avec le retrait des Etats-Unis qui représentent 36% du total des émissions de gaz à effet de serre des pays industrialisés. Ainsi, l'objectif de 55% n’a été atteint que lorsque la Russie a ratifié le Protocole de Kyoto, en novembre 2004.
Dans le protocole, les pays signataires s’engagent à réduire leurs émissions de gaz à effets de serre entre 2008 et 2012 à des niveaux inférieurs de 5,2% à ceux de 1990, et ce, afin d’enrayer le réchauffement planétaire. Les émissions de gaz à effets de serre proviennent essentiellement des combustibles fossiles. C’est donc un défi énergétique que les pays signataires doivent relever.
L’obligation belge et wallonne est une réduction de 7,5% des émissions par rapport à 1990.
Les entreprises wallonnes se sont engagées vis-à-vis du Gouvernement à augmenter leur efficience énergétique et à diminuer leurs émissions de gaz à effets de serre, en réalisant des investissements pour plus de 300 millions d’euros.
Mais même si les entreprises prennent leurs responsabilités, la problématique des changements climatiques nécessite avant tout une prise de conscience citoyenne. Autrement dit, les entreprises auront beau améliorer leur gestion de l’énergie, leurs efforts resteront vains tant qu’il n’y aura pas une mobilisation collective, qui passe par une modification des comportements individuels.
Les chiffres en matière d’isolation des bâtiments sont à ce titre éloquents en Wallonie : sur un total de 1.1 million de logements, 620.000 logements n’ont pas de murs extérieurs isolés, près de 400.000 logements n’ont pas de double vitrage et 480.000 n’ont pas de
toiture isolée. Il y a donc là une véritable nécessité d’améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments.
La première année d'application du protocole de Kyoto a été marquée par des progrès significatifs de la part des entreprises. Elles ont porté jusqu’à présent la totalité des réductions engrangées. Il est évident qu’elles ne pourront pas indéfiniment poursuivre leurs efforts en étant confrontées à une concurrence américaine, australienne, chinoise ou encore indienne… qui n’est soumise à aucune obligation de réduction !
L’Europe doit éviter de se créer à elle-même des désavantages concurrentiels par rapport à ces pays.
AvertissementL'asbl EPURES continue son parcours comme association environnementale.
Vous pouvez la retrouver sur son site et sur sa page Facebook. Nous laissons ce site ouvert comme archives particulièrement sur le dossier des nuisances aériennes.
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• Jeudi 23/02/2006
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