Mots-clés : Plan de dispersion
Pas de raison de se presser! Vraiment? par H
Un commentaire àCrash du cargo Kalitta à Zaventem: une erreur humaine
Alors que pour tous les accidents aériens des 12 derniers mois, la cause approximative en a été connue dans le mois qui suit, même quand il y a destruction de l'avion et mort des pilotes, pour le Kalitta, nous en sommes à dix mois et encore, les informations qui "filtrent " sont au mieux parcellaires!
Une fois de plus, Schouppe est pris en flagrant délit de mensonge et aux parlementaires en plus. Si l'on se souvient, il avait déclaré que la cause de l'accident était un faucon crécerelle et que, en conséquence, il avait demandé à ce qu'on réfléchisse aux espèces protégées aux abords de l'aéroport. Cette déclaration avait été accueillie avec peu d'éloges de la part des associations de pilote qui signalaient qu'en aucun cas, une telle collision ne pouvait empêcher un 747 de décoller, sauf autre circonstance. Il est à remarquer qu'au moment de sa déclaration Schouppe avait le rapport qui est mentionné aujourd'hui, ce qu'il n'a pas dit puisqu'on ne lui a pas demandé! Toutefois, ses déclarations cachent manifestement la vérité! Mais c'est là l'avantage des menteurs systématiques, plus personne ne s'émeut!
Cela clos-t-il le dossier? Il faudrait voir exactement le rapport et notamment l'explication du pilote, qui est quelqu'un d'expérimenté entre les expérimentés! Si effectivement la faute humaine est réelle, qu'attend-t-on pour demander à Kalitta quelles mesures sont prises à l'avenir. Est-ce que le repos des pilotes est convenable? Ne leur impose-t-on pas des prestations continues au-delà des normes?
Au mieux, comment peut-on laisser décoller un avion chargé au maximum, de près de 30 ans d'âge, dont on ne connaît pas la nature du chargement, survoler tout Bruxelles et son hinterland à basse altitude avec la circonstance que l'on sait aujourd'hui que les pilotes de ces vieux coucous n'ont pas confiance dans leurs moteurs, au point de préférer crasher leur avion plutôt que de décoller sur trois pattes! Et surtout que l'on continue jour après jour! C'EST SCANDALEUX!
Ou alors, il y a autre chose, car il y a toujours des zones d'ombre qui ne sont toujours pas expliquées.
N'oublions pas que l'on est passé dans ce cas à quelques mètres d'une catastrophe!
Les questions:
1) Pourquoi ne publie-t-on pas ouvertement les circonstances de cet accident ainsi que le témoignage du pilote, en contradiction avec la façon de faire de tous les autres accidents dans le monde (Hudson, Madrid, Dash, Schiphol, ...)? Qui et pourquoi bloque-t-on les conclusions "provisoires"?
2) Que transportait cet avion? Ne serait-ce pas là que réside la faute "humaine". Le pilote savait peut-être ce qu'il transportait et il ne voulait pas prendre le moindre risque de faire décoller une telle cargaison avec une avarie!
3) Que s'est-il vraiment passé ce jour-là? D'abord on a fait prendre la piste 020; Le pilote savait-il que la piste était plus courte que d'habitude? Le fait qu'il n'aie pas actionné les aérofreins peut signifier qu'il pensait avoir une piste nettement plus longue! De plus il est parti 300m plus loin que le début, est-ce une habitude? Si on ajoute ces 300m aux 600m à 800m nécessaires pour avancer six secondes après V1, cela fait presque un km de perdu pour un décollage et un freinage: cela fait beaucoup pour une distraction; on a du mal à croire qu'un pilote chevronné fasse une telle erreur d'évaluation! Évidemment, sa version peut être différente, mais on ne la connaît pas. De plus, il croyait peut-être avoir la même distance que d'habitude, c'est à dire précisément la marge qu'il a gaspillé!
4) Pourquoi a-t-on demandé à l'Institut de sécurité nucléaire de vérifier l'épave avant d'en autoriser le déchargement? C'est peut-être pour vérifier que l'uranium appauvri qui est utilisé en aéronautique ne présentait pas de danger? Oui mais voilà, ce 747 date d'avant l'utilisation de ce matériau et n'en contenait vraisemblablement pas, alors pourquoi vérifier? Cette information est certaine car le rapport est resté quelques jours sur le site de l'Institut! Il est à remarquer que ces gens qui devaient t certifier l'innocuité de l'épave ne savaient pas non plus ce qu'elle transportait!!!!
Un commentaire àCrash du cargo Kalitta à Zaventem: une erreur humaine
Alors que pour tous les accidents aériens des 12 derniers mois, la cause approximative en a été connue dans le mois qui suit, même quand il y a destruction de l'avion et mort des pilotes, pour le Kalitta, nous en sommes à dix mois et encore, les informations qui "filtrent " sont au mieux parcellaires!
Une fois de plus, Schouppe est pris en flagrant délit de mensonge et aux parlementaires en plus. Si l'on se souvient, il avait déclaré que la cause de l'accident était un faucon crécerelle et que, en conséquence, il avait demandé à ce qu'on réfléchisse aux espèces protégées aux abords de l'aéroport. Cette déclaration avait été accueillie avec peu d'éloges de la part des associations de pilote qui signalaient qu'en aucun cas, une telle collision ne pouvait empêcher un 747 de décoller, sauf autre circonstance. Il est à remarquer qu'au moment de sa déclaration Schouppe avait le rapport qui est mentionné aujourd'hui, ce qu'il n'a pas dit puisqu'on ne lui a pas demandé! Toutefois, ses déclarations cachent manifestement la vérité! Mais c'est là l'avantage des menteurs systématiques, plus personne ne s'émeut!
Cela clos-t-il le dossier? Il faudrait voir exactement le rapport et notamment l'explication du pilote, qui est quelqu'un d'expérimenté entre les expérimentés! Si effectivement la faute humaine est réelle, qu'attend-t-on pour demander à Kalitta quelles mesures sont prises à l'avenir. Est-ce que le repos des pilotes est convenable? Ne leur impose-t-on pas des prestations continues au-delà des normes?
Au mieux, comment peut-on laisser décoller un avion chargé au maximum, de près de 30 ans d'âge, dont on ne connaît pas la nature du chargement, survoler tout Bruxelles et son hinterland à basse altitude avec la circonstance que l'on sait aujourd'hui que les pilotes de ces vieux coucous n'ont pas confiance dans leurs moteurs, au point de préférer crasher leur avion plutôt que de décoller sur trois pattes! Et surtout que l'on continue jour après jour! C'EST SCANDALEUX!
Ou alors, il y a autre chose, car il y a toujours des zones d'ombre qui ne sont toujours pas expliquées.
N'oublions pas que l'on est passé dans ce cas à quelques mètres d'une catastrophe!
Les questions:
1) Pourquoi ne publie-t-on pas ouvertement les circonstances de cet accident ainsi que le témoignage du pilote, en contradiction avec la façon de faire de tous les autres accidents dans le monde (Hudson, Madrid, Dash, Schiphol, ...)? Qui et pourquoi bloque-t-on les conclusions "provisoires"?
2) Que transportait cet avion? Ne serait-ce pas là que réside la faute "humaine". Le pilote savait peut-être ce qu'il transportait et il ne voulait pas prendre le moindre risque de faire décoller une telle cargaison avec une avarie!
3) Que s'est-il vraiment passé ce jour-là? D'abord on a fait prendre la piste 020; Le pilote savait-il que la piste était plus courte que d'habitude? Le fait qu'il n'aie pas actionné les aérofreins peut signifier qu'il pensait avoir une piste nettement plus longue! De plus il est parti 300m plus loin que le début, est-ce une habitude? Si on ajoute ces 300m aux 600m à 800m nécessaires pour avancer six secondes après V1, cela fait presque un km de perdu pour un décollage et un freinage: cela fait beaucoup pour une distraction; on a du mal à croire qu'un pilote chevronné fasse une telle erreur d'évaluation! Évidemment, sa version peut être différente, mais on ne la connaît pas. De plus, il croyait peut-être avoir la même distance que d'habitude, c'est à dire précisément la marge qu'il a gaspillé!
4) Pourquoi a-t-on demandé à l'Institut de sécurité nucléaire de vérifier l'épave avant d'en autoriser le déchargement? C'est peut-être pour vérifier que l'uranium appauvri qui est utilisé en aéronautique ne présentait pas de danger? Oui mais voilà, ce 747 date d'avant l'utilisation de ce matériau et n'en contenait vraisemblablement pas, alors pourquoi vérifier? Cette information est certaine car le rapport est resté quelques jours sur le site de l'Institut! Il est à remarquer que ces gens qui devaient t certifier l'innocuité de l'épave ne savaient pas non plus ce qu'elle transportait!!!!
Toujours à titre de comparaison, on peut décrire la situation de l'accident de Heathrow en janvier 2008 qui a vu un gros porteur se crasher (à l'atterissage) sans incendie, mais avec des passagers et qui est assez symptomatique des problèmes liés à l'analyse des causes d'un accident.
Le symptôme était le même que pour le Kalitta: perte soudaine de puissance dans un moteur, mais cause inconnue. L'examen post mortem du moteur (un Rolls Royce) ne montra aucun défaut. L'ennui, c'est que quelques mois plus tard, un autre incident identique se présenta sur un vol US domestique.
On a alors commencé à soupçonner le moteur et Rolls Royce a été prié de faire des tests. Le résultat est connu aujourd'hui: une pièce mal conçue qui dans certaines conditions laisse accumuler de la glace dans la conduite d'alimentation du kérozène (bouchon qui évidemment disparait sans laisser de traces). Rolls Royce a annoncé qu'ils allaient fournir une solution dans les 12 mois et en attendant, les procédures pour les avions équipés de ces moteurs ont vu leur procédure d'approche modifiée, qui inclut un "réchauffement" des engins.
Il est à remarquer que dans l'accident d'Heathrow, tout ou long de l'enquête, la transparence a été de mise, et l'internet est là pour en témoigner! Si cela n'avait pas été le cas, il n'y aurait peut-être pas eu de rapprochement entre les deux accidents et on serait toujours à rechercher le moineau en cause, les procédures non modifiées, et l'épée de Damoclés suspendue pour un nouveau crash inévitable.
Hélas pour nous, c'est l'approche opaque qui a été choisie pour le Kalitta et on n'est même pas sûr que ces avions ne décollent plus de la trop courte 020. Ce qu'on est sûr par contre c'est qu'ils continuent à traverser Bruxelles et son Hinterland, alors que la cause du crash reste imprécise et que les moteurs sont suspects, sans qu'une approche d'examen de ses faiblesses ne soit entreprise! Ah oui, j'exagère, Schouppe a en effet pris les mesures draconiennes qui s'imposent: il faut châtrer les faucons crécerelles puisqu'on ne peut pas tuer les espèces protégées.