Mots-clés : Transport, Environnement et énergie
[CORDIS - Date: 2007-07-31]
La production d'hydrogène en dehors de l'UE et son importation sur de très longues distances pour les consommateurs de l'Union sont-elles des solutions économiquement viables et durables? Selon le projet ENCOURAGED financé par l'UE, la réponse est «oui».
Financé au titre du sixième programme-cadre (6e PC), le projet a analysé le potentiel de production de 12 centres de production d'hydrogène situés en dehors de l'UE, à savoir au Maroc, en Algérie, en Islande, en Norvège, en Turquie et en Ukraine. Des centres ont également été identifiés en Roumanie et en Bulgarie, lesquels n'avaient pas encore adhéré à l'UE au moment où l'analyse a été réalisée. Ces centres se penchent sur les sources douces ou les sources d'é nergie renouvelables telles que l'é nergie solaire thermale, éolienne, électrique, géothermique, hydraulique et la biomasse.
Selon l'étude réalisée dans le cadre du projet, les centres de production réunis pourraient couvrir la totalité des besoins en hydrogène de l'Europe, en considérant le scénario du taux le plus faible de pénétration d'hydrogène (400 terawatt/heure d'ici 2040), et la moitié de ces besoins en considérant le scénario du taux de pénétration maximale (plus de 1000 Twh). L'Afrique du Nord dispose du potentiel le plus vaste (é nergie éolienne et solaire), suivie par la Turquie (biomasse) et la Norvège (é nergie hydraulique).
Mais ces sources de production peuvent conduire à des coûts élevés de transport, des coûts de compression dans les stations essence et davantage d'émissions de carbone pour des voies dépendant des combustibles fossiles. Elles doivent donc être évaluées à l'échelon mondial.
Afin de réduire les coûts, l'étude recommande de ne tenir compte que des solutions à grande échelle pour exploiter les économies d'échelle. Parmi tous les corridors de production d'hydrogène analysés, l'hydrogène ou l'é nergie géothermique de l'Islande offre l'hydrogène le moins cher et les barrières les plus basses en ce qui concerne son usage alternatif en concurrence. Vient ensuite l'hydrogène de l'é nergie électrique produite en Norvège et en Roumanie.
L'hydrogène pourrait donc être d'abord importé par ces corridors sélectionnés et utilisé en tant que combustible de transport. Si la demande en hydrogène (plus de 10% des véhicules fonctionneront à l'hydrogène d'ici 2030) augmente, un financement plus important sera alors envisagé, lit-on dans l'étude. En conclusion, elle souligne l'importance de réaliser davantage de recherche en matière de corridors de production d'hydrogène, en pesant le pour et le contre.
Pour de plus amples informations, consulter:
http://ec.europa.eu/research/energy/pdf/energy_corridors_en.pdf
La production d'hydrogène en dehors de l'UE et son importation sur de très longues distances pour les consommateurs de l'Union sont-elles des solutions économiquement viables et durables? Selon le projet ENCOURAGED financé par l'UE, la réponse est «oui».
Financé au titre du sixième programme-cadre (6e PC), le projet a analysé le potentiel de production de 12 centres de production d'hydrogène situés en dehors de l'UE, à savoir au Maroc, en Algérie, en Islande, en Norvège, en Turquie et en Ukraine. Des centres ont également été identifiés en Roumanie et en Bulgarie, lesquels n'avaient pas encore adhéré à l'UE au moment où l'analyse a été réalisée. Ces centres se penchent sur les sources douces ou les sources d'é nergie renouvelables telles que l'é nergie solaire thermale, éolienne, électrique, géothermique, hydraulique et la biomasse.
Selon l'étude réalisée dans le cadre du projet, les centres de production réunis pourraient couvrir la totalité des besoins en hydrogène de l'Europe, en considérant le scénario du taux le plus faible de pénétration d'hydrogène (400 terawatt/heure d'ici 2040), et la moitié de ces besoins en considérant le scénario du taux de pénétration maximale (plus de 1000 Twh). L'Afrique du Nord dispose du potentiel le plus vaste (é nergie éolienne et solaire), suivie par la Turquie (biomasse) et la Norvège (é nergie hydraulique).
Mais ces sources de production peuvent conduire à des coûts élevés de transport, des coûts de compression dans les stations essence et davantage d'émissions de carbone pour des voies dépendant des combustibles fossiles. Elles doivent donc être évaluées à l'échelon mondial.
Afin de réduire les coûts, l'étude recommande de ne tenir compte que des solutions à grande échelle pour exploiter les économies d'échelle. Parmi tous les corridors de production d'hydrogène analysés, l'hydrogène ou l'é nergie géothermique de l'Islande offre l'hydrogène le moins cher et les barrières les plus basses en ce qui concerne son usage alternatif en concurrence. Vient ensuite l'hydrogène de l'é nergie électrique produite en Norvège et en Roumanie.
L'hydrogène pourrait donc être d'abord importé par ces corridors sélectionnés et utilisé en tant que combustible de transport. Si la demande en hydrogène (plus de 10% des véhicules fonctionneront à l'hydrogène d'ici 2030) augmente, un financement plus important sera alors envisagé, lit-on dans l'étude. En conclusion, elle souligne l'importance de réaliser davantage de recherche en matière de corridors de production d'hydrogène, en pesant le pour et le contre.
Pour de plus amples informations, consulter:
http://ec.europa.eu/research/energy/pdf/energy_corridors_en.pdf
