Mots-clés : Circulation automobile
Source: Douze idées reçues sur la voiture
LA VOITURE : FLEXIBLE…
Se rendre où l’on veut,quand on veut, aussi souvent que l’on veut… Il y a 50 ans, c’était encore un rêve inaccessible pour la plupart. Aujourd’hui, en Europe occidentale, ce rêve est devenu réalité pour la majorité des personnes.La voiture y est pour beaucoup.Notamment parce qu’elle permet d’accéder à de nombreux endroits sans devoir changer de moyen (ou « mode ») de transport. Et qu’il suffit de monter dedans et démarrer !
Mais nos sociétés évoluent. La circulation augmente sans cesse sur nos routes. Les problèmes d’embouteillage sont de plus en plus fréquents.Il est toujours plus difficile de se garer. L’automobiliste, libre de choisir son itinéraire et son heure de départ est,aux heures de pointe,souvent condamné à « ronger son frein », rivé à son volant.Par ailleurs, le prix des carburants ne cesse
d’augmenter, amenant certains à devoir réduire leurs déplacements. La flexibilité de la voiture est mise à rude épreuve !
…MAIS MOINS QUE SON UTILISATEUR
Face à cette évolution, plusieurs solutions sont envisageables.
• D’une part, les solutions « radicales ».Par exemple, déménager pour éviter les problèmes de bouchons ou, dans la mesure du possible, décaler ses horaires de travail.Ce qui n’est pas sans conséquences sur l’organisation familiale.
• D’autre part, les solutions plus « douces », qui, sans rejeter nécessairement la voiture, font appel à d’autres moyens de transport. Ces solutions sont souvent de type « collectif » (transport en commun,co-voiturage,…).
AUTRES TRANSPORTS, AUTRES CONTRAINTES… AUTRES AVANTAGES !
Le transport collectif impose des contraintes plus lourdes aux usagers. Un bus ou un train ne peut pas s’arrêter devant chaque maison ou chaque entreprise. L’usager doit donc s’organiser de façon plus précise, et souvent combiner différents moyens de transport pour effectuer un trajet. Cependant,cela n’a pas que des inconvénients ! Ainsi,il y a une foule de choses que l’on peut faire dans un bus ou dans un train et pas au volant de sa voiture. D’autre part, du fait d’une organisation plus formelle (horaires, infrastructures),
ces systèmes rencontrent moins d’aléas ou d’imprévus. Développer le transport en commun, c’est également créer des emplois
publics de qualité et améliorer la cohésion sociale et la convivialité.
PISTES D’ACTIONS POUR LA SOCIÉTÉ
Améliorer la flexibilité des transports collectifs, en agissant sur :
• une coordination entre les différentes sociétés de transport public (horaires et correspondances) mais aussi avec d’autres acteurs comme les sociétés de taxis, de voitures partagées ou les loueurs de vélos (le contrat de gestion des TEC wallons prévoit de leur confier cette mission de coordination à partir de 2006) ;
• la mise en place de services adaptés aux zones rurales (bus à la demande) ;
• une meilleure offre la nuit et les week-ends ;
• la promotion et la généralisation des services de covoiturage.
POUR LE CITOYEN
• Utiliser les services de transport en commun.
• Tenter de faire du covoiturage avec des amis, des voisins, des collègues,…
• S’inscrire dans un système de voiture partagée.
• Bref : se flexibiliser et miser sur la convivialité !
SAVIEZ-VOUS QUE
Les systèmes de voiture partagées (ex. : Cambio) permettent de disposer d’un véhicule adapté aux besoins, pour les utilisateurs occasionnels. L’abonné peut utiliser une petite citadine pour se rendre chez des amis ou un break familial pour partir en vacances.Disposer d’une voiture tous les samedis pour faire les grosses courses ne coûte que 20 euros par mois, tous frais
compris. Une solution d’avenir, à développer dans les zones résidentielles denses, qu’elles soient au centre des villes ou dans des zones plus rurales.
POUR EN SAVOIR PLUS
• Mieux utiliser sa voiture, Réseau Eco-consommation, Fiche n°119
• Sites voiture partagée : www.cambio.be , www.taxistop.be