Sur la Première

La présidente du CDH a tenu a réagir samedi. Elle se refuse à entrer dans une logique d'affrontement, mais réaffirme que son parti ne bloque pas le dossier DHL. Il respecte les engagements pris dans l'accord de gouvernement bruxellois.

Pour Joëlle Milquet, dans le dossier DHL,son parti, le CDH a une attitude constructive. Elle tient aussi à préciser que le CDH n’a pas d’agenda caché, sous entendu, contrairement au gouvernement fédéral. Le parti de Joëlle Milquet accuse en effet le gouvernement Verhofstadt d’agir non pas dans le souci de maintenir la société DHL à Bruxelles National ni d’y garantir son expansion, mais bien de soigner les intérêts de Biac, la société gestionnaire de l’aéroport, en voie de privatisation.

Joëlle Milquet regrette aussi la communautarisation du dossier DHL. Le ton de la présidente du CDH se fait alors cassant quand elle réplique au parti socialiste flamand, son partenaire au gouvernement Bruxellois. Le SP.A "qui a pour slogan 'les gens d'abord'. Mais des gens il y en a ailleurs qu'en Flandre. Il y en a aussi à Bruxelles et en périphérie et ce ne sont pas que des Francophones", et Joëlle Milquet d’ajouter : "Les flamands ont fait de DHL une priorité. Qu'ils fassent un geste s'ils veulent faire avancer les choses et ne se contentent pas d'envoyer toutes les nuisances sur Bruxelles, au mépris de la santé et de la sécurité de ses habitants". Pour le parti humaniste, il n'est pas question que DHL délocalise, tout au plus la société ne serait pas autorisée à s'étendre ...

Mais c’est justement là qu’est tout le nœud du problème DHL : le juste équilibre entre emplois, vols de nuits et nuisances sonores