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Des passagers debout ? Il faut s’entendre sur les mots.

Par L'informateur • Avions: actualité, bruit et pollution • Dimanche 17/10/2010 • 0 commentaires • Version imprimable

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Et si la proposition de Michael O’Leary avait un sens ? Après tout, rien n’interdit de se pencher sérieusement sur une idée qui n’est peut-être farfelue qu’en apparence. D’autant qu’il s’agit de s’entendre sur les mots : dès qu’il a été question de passagers voyageant debout, nous avons pris l’expression au pied de la lettre et imaginé des cabines comparables aux voitures surchargées du RER A aux pires heures de pointe. Ce n’est pas tout à fait l’idée du provocateur-en-chef irlandais.
Il est malaisé d’établir avec précision la paternité du concept. Le siège baptisé SkyRider, conçu par l’équipementier italien Aviointeriors, est bien un siège (notre illustration). Il s’apparente, d’un point de vue ergonomique, à une selle de scooter et permet de s’asseoir, mais en position très raide. L’espacement entre rangées («pitch» pour les professionnels) serait de 23 pouces, 7 ou 8 de moins qu’un aménagement de cabine densifié tel que le pratiquent actuellement compagnies low-cost et charters. En pratique, il serait possible d’installer une quinzaine de rangées de sièges dans un espace n’en recevant actuellement qu’une dizaine.
Apparemment, aucun contact n’a été établi à ce jour avec l’Agence européenne pour la sécurité aérienne, pas plus qu’avec la FAA. A priori, rien ne dit qu’un tel siège minimal ne pourrait être homologué, la notion de confort étant subjective en même temps qu’hors sujet. En revanche, le certificat de navigabilité d’un avion de ligne précise le nombre maximal de sièges pouvant y être installés, lequel dépend principalement du nombre de sorties de secours et de la possibilité d’évacuer tous les passagers en moins de 90 secondes. En clair, il n’est pas question d’installer 200 personnes dans un A319, debout ou semi-assises.
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