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Ca chauffe à la Maison Blanche

Critique de la politique environnementale de la Maison Blanche

Par Cherche l'info • Trop de nuisances dans nos vies • Mercredi 22/06/2005 • 0 commentaires • Version imprimable

La politique environnementale de la Maison Blanche, déjà critiquée pour son manque d'engagement dans la lutte contre le réchauffement climatique (les Etats-Unis n'ont toujours pas ratifié le protocole de Kyoto), est en crise. Sur la base de documents datant de 2002 et 2003 fournis par l'association à but non lucratif Government Accountability Project (GAP), le New York Times vient en effet de révéler qu'un dirigeant du White House Council on Environmental Quality avait à plusieurs reprises modifié les rapports d'experts fédéraux dans le but apparent de mettre en valeur les incertitudes concernant le lien entre les émissions de gaz à effet de serre et le réchauffement climatique global. Philip Cooney, avocat sans formation scientifique lui permettant de "corriger" les conclusions des chercheurs, avait fait carrière comme lobbyiste de l'industrie pétrolière avant d'intégrer l'Administration en 2001. Deux jours après les attaques du quotidien américain, l'homme a annoncé qu'il quittait ses fonctions, pour des raisons indépendantes de l'affaire en question selon le porte-parole de la Maison Blanche. Pour beaucoup, le sens des modifications apportées par M. Cooney aux rapports scientifiques (une procédure par ailleurs classique) illustre la volonté de l'Administration Bush de minimiser la responsabilité des rejets de gaz à effet de serre liés à l'activité humaine (et notamment à la combustion du charbon et du pétrole) dans le réchauffement climatique. Il s'agirait de légitimer le choix d'une politique de diminution de ces émissions fondée sur le seul volontariat et de retarder toute décision de restrictions obligatoires. La Maison Blanche, de son côté, souligne que les rapports avaient été approuvés par le directeur de l'office pour la science et la technologie de la présidence, un scientifique reconnu. Dernièrement, les académies des sciences de 11 pays, dont les Etats-Unis, ont publié une lettre commune annonçant que les connaissances scientifiques du changement climatique étaient désormais suffisantes pour justifier une action rapide à l'échelle mondiale.

NYT 08/06/05

traduction reçue par mail

(Bush aide softened greenhouse gas links to global warming) / NYT 10/06/05 (Editor of climate reports resigns)

http://www.nytimes.com/2005/06/09/politics/09climate.html http://www.nytimes.com/2005/06/10/politics/11cooney.long.html