Mots-clés : Plan de dispersion, Brabant wallon, Trop de Bruit en Brabant wallon, Waterloo
Le conseil communal a approuvé une motion demandant un retour à la situation antérieure, en matière de survols du BW. Lundi so ir, malgré quelques remarques de l'opposition, le conseil communal de Waterloo a approuvé la motion contre la modification des procédures aéronautiques d'approche vers la piste d'atterrissage 02 au-dessus du Brabant wallon. La motion demande également le retour à la norme historique de composante de vent de 8 noeuds uniquement sur la piste 25.
Extrait
Réaction de Serge Kubla : « [....]! On est en contact avec les associations et on montre notre solidarité ! Même si le combat sera politique, plutôt que technique ou lyrique !
Les critiques ont raison: les motions communales sont assez peu adaptées à la problématique communautaire des nuisances de Zaventem. Il reste néanmoins que la majorité de ces communes sont dirigées par des bourgmestres MR, certains comme Kubla occupant une place près du sommet; le nombre d'électeurs qui votent MR est aussi très élevé dans le BW.
Si, comme certains le mentionnent, seule une action fédérale permettrait d'adresser politiquement ce qui est avant tout un problème politique, soigneusement camouflé derrière des considérations de sécurité totalement injustifiées, on peut légitimement demander à ces bourgmestres pourquoi ils ne prennent pas l'initiative d'une action commune mais interne au MR, exigeant de Reynders, vice-premier de prendre ses responsabilités sur ce dossier et de défendre enfin ses électeurs!
Depuis 12 ans qu'il est au pouvoir, et après le désastre Isabelle Durand, il a entériné la nomination de trois ministres flamands, tous aussi peu compétents pour occuper ce poste, mais dont deux résident dans la partie nord survolée historiquement et le troisième est notoirement un nationaliste excité dont le mépris pour les francophones bruxellois a été affiché lors de rencontres avec le Vlaams Belang. Le dernier s'est en plus enferré dans le LCT, scandale dont il aurait du tiré les conclusions et démissionner.
La seule solution, et c'est loin d'être dans le seul intérêt des francophones, est de nommer un responsable compétent et raisonnable, qui puisse apporter des solutions qui restaure la confiance des différents acteurs et permette un redémarrage de cet aéroport qui est en train de se désagréger, la faute à l'aveuglement communautaire des différents ministres qui ont occupé ce poste.