Mots-clés : politique, plan de dispersion, Brabant wallon, Trop de Bruit en Brabant wallon, les démarches de nos locales

Les suites de l'action entreprise par la Locale de TBBW de Waterloo:
un article d'E. Guisgan dans Vers l'Avenir.

Les Waterlootois continuent d'endurer les nuisances sonores d'origine aérienne. Des habitants viennent de le rappeler au bourgmestre.
DE NOMBREUX habitants de Waterloo continuent à se plaindre des survols à répétition de la commune. Nul ne le niera : le phénomène a été particulièrement sensible durant les belles journées et les douces soirées du mois d'avril. En cause, les atterrissages sur la piste 02 de Bruxelles-National, outre des décollages au sud-ouest. Un petit groupe d'habitants de Morne Plaine vient dès lors de rencontrer de manière informelle le bourgmestre Serge Kubla afin de lui demander d'intervenir.

Serge Kubla entend refaire un tour de table des bourgmestres des autres communes du Brabant wallon concernées par ces nuisances sonores. Refaire, car une réunion des bourgmestres s'est déjà tenue à Waterloo le 15 mai 2006. Les bourgmestres des communes concernées, en présence de Philippe Touwaide, médiateur francophone de Bruxelles-National, s'étaient à l'époque engagés à faire pression sur la Région wallonne afin qu'elle prenne position et s'installe à la table des négociations avec les Régions flamande et bruxelloise. Un courrier commun avait dans la foulée été adressé au Gouvernement fédéral et au Gouvernement wallon. Organiser une nouvelle réunion des bourgmestres permettrait de concentrer les énergies et de faire pression sur le fédéral en vue du scrutin du 10 juin.

" Cependant, le dossier est excessivement complexe et politisé. J'ai dès lors le sentiment que le débat ne pourra se dérouler qu'après les élections, dans le contexte de la constitution du nouveau Gouvernement, indique Serge Kubla. Mais j'ai d'ores et déjà demandé à diverses personnalités politiques francophones, dont le ministre fédéral Didier Reynders, d'intervenir afin d'en revenir rapidement, sur le plan des survols, à la situation antérieure qui était bien plus supportable. J'espère que tous les partis francophones démocratiques s'uniront pour faire aboutir ce point de vue. Mon souci, c'est de préserver, dans la mesure des moyens dont je dispose, le bien-être des habitants de Waterloo et du Brabant wallon. "

À noter que, dans le cadre des nuisances sonores d'origine aérienne subies à Waterloo, le collège waterlootois vient de décider qu'il allait se choisir un avocat. Ce conseil sera chargé de défendre au mieux les intérêts des habitants.