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Le Soir publie ce jour un article de MICHELLE LAMENSCH sur le plan START. Nous tenons à en commenter quelques phrases.
L'article complet est à lire en cliquant ici

"À l'horizon 2025, la Flandre veut, en effet, faire de l'aéroport de Bruxelles-National l'un de ses principaux pôles économiques, avec Anvers et Zeebrugge. Elle a échafaudé plusieurs scénarios de développement de Zaventem, estimant qu'en toute hypothèse, les normes de bruit produit par les avions (et moins sévères en Flandre) devraient être uniformisées sur son territoire et à Bruxelles.
La Flandre considère que l'impact économique de la zone aéroportuaire s'étend, d'ouest en est, d'Alost à Aerschot et, du nord au sud, de Malines à... Bruxelles. []
Selon Start, Bruxelles-National est un aéroport de taille moyenne qui conserve d'importantes capacités de réserves foncières devant lui permettre de devenir un acteur primordial d'investissement pour la Flandre et le pays.
Le plan considère que, dans sa large zone d'influence économique, Zaventem abrite de nombreuses entreprises qui bénéficient de la proximité de l'aéroport, pour leur production, leur image « bruxelloise » et leurs facilités d'accès. Il entend donc développer les accès, ferroviaire notamment, à l'aéroport et créer des pôles de développement économique autour de la plateforme aéroportuaire.
Start note que le nombre annuel des mouvements d'avions, 250.000, est inférieur à la capacité des pistes estimée à 450.000, dont au moins 25.000 vols durant la nuit.
Mais le plan reste muet sur les effets d'une éventuelle croissance du trafic aérien sur l'environnement et le confort des riverains."

A lire ces lignes, START confirmerait que:
1.l'hinderland de cet aéroport est essentiellement flamand (il ne concernerait pas la Wallonie);
2.son développement est une priorité pour la Flandre;
3.la proximité et le renom de Bruxelles sont essentiels pour son développement (ce qui confirmerait l'opinion de certains qui tendent à dire que Zaventem "profite" plus de Bruxelles pour son développement que l'inverse);
4.l'augmentation du trafic est plus que plausible (ce qui explique la volonté de bétonner un plan de dispersion).

Mais START n'intègre pas dans son analyse entre autres choses:
1.les effets sur l'environnement d'une croissance du trafic aérien;
2.les effets sur l'environnement d'une croissance du trafic routier (le réseau routier autour de l'aéroport est déjà saturé et le projet ferroviaire Diabolo sera au plus tôt opérationnel pour 2010 et sera essentiellement destiné aux voyageurs);
3.le développement des aéroports de Paris-Charles de Gaulle et Schipoll accessibles facilement par TGV (à partir de 2007 pour Schipholl);
4.les effets d'une crise énergétique qui rendront moins intéressants les investissements aéroportuaires. tels qu'ils sont conçus maintenant;
5.les délocalisations d'entreprises de Bruxelles vers Zaventem;
etc...