Concerne : incident aérien intervenu lors du décollage à partir de la piste 20 d’un airbus A330, le 31 août 2006 [Cette question sera posée ce jeudi en commission de l'infrastructure]

Monsieur le Ministre, le jeudi 31 août, Bruxelles a frôlé la catastrophe aérienne lors du décollage d’un Airbus A330 de SN Brussels Airlines à destination de Kinshasa. En effet celui-ci a eu une panne de moteur lors du décollage et les habitants des communes de Wezembeek-Oppem et de Woluwé-Saint-Pierre ont bien cru, vu l’altitude à laquelle l’avion les survolait, le voir s’écraser sur leur habitation ! Finalement, l’avion a réatterri à l’aéroport de Bruxelles-National et l’on ne déplore aucune catastrophe, heureusement.

D’après les informations obtenues, les tracks radar indiquent que l’avion était à une hauteur de 185 mètres au dessus de Wezembeek-Oppem, de Kraainem et de Woluwé. Au passage du Warandeberg, la hauteur devait être à peu près de 160 mètre. L’avion est resté à une altitude de moins de 300 mètres pendant un vol de 6km au dessus d’une zone d’habitation à densité élevée et avec 260 passagers à son bord. Je voudrais savoir Monsieur le Ministre, si vous confirmez ces informations, si une enquête a été ordonnée et si oui quelles en sont les premières conclusions ?

Si finalement aucun incident n’est à déplorer, l’accident évité aurait été particulièrement grave et pose un fois de plus la question de l’utilisation des pistes faite en dépit des normes de sécurité. Je souhaiterais également savoir dans quelles mesures le Ministre à la garantie qu’en cas d’accident, l’Etat pourrait faire face à la catastrophe, notamment dans la prise en charge des éventuels blessés et autres victimes ?

Marie Nagy Députée

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