Mots-clés : Plan de dispersion
Paul Blondeel, le président de la 18e chambre de la cour d'appel de Bruxelles, qui a rendu l'arrêt Fortis du 12 décembre 2008, aurait, dans la foulée de l'arrêt, échangé une quarantaine de coups de téléphone avec Dirk Van der Maelen, vice-président du
SP.A, rapporte samedi L'Echo. Et dire que c’est ce juge qui a rendu les arrêts « dispersion » utilisés par le ministre Anciaux (
SP.A - Spirit) pour justifier son
plan de dispersion, et ces deux arrêts ont été réformés par la Cour de Cassation, mais les effets du Plan sont bien toujours là…
Fortisgate: deux nouvelles pistes
Paul Blondeel, le président de la 18e chambre de la cour d'appel de Bruxelles, qui a rendu l'arrêt Fortis du 12 décembre 2008, aurait, dans la foulée de l'arrêt, échangé une quarantaine de coups de téléphone avec Dirk Van der Maelen, vice-président du
sp.a, rapporte samedi L'Echo.
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Tout le monde a en mémoire l'arrêt "spaghettis" ou le juge Connerotte avait été dessaisi par la Cour de Cassation pour avoir mangé un spaghetti dans la pièce voisine d'une victime, preuve manifeste de sa partialité. Et maintenant on voit ce terrible juge Blondeel (président de la cour d'appel de la capitale, ce n'est pas le premier venu) donner quarante coups de téléphone à un politicien. Combien de coups de téléphone avait-il donné à Anciaux ou à ses sbires, lors de son arrêt cassé (en français courant: idiot!) mais exécuté? Que faut-il d'autre pour le soupçonner de partialité?
Pourquoi la Cour de Cassation, si prompte à sanctionner le moins soupçonnable juge Connerotte et à faire tomber un gouvernement sur des "indices" de contact avec un juge, semble de marbre devant le comportement de cette cour d'appel flamande de Bruxelles, qui semble bien être coupable de faits bien plus graves que tout ce qui a fait réagir au quart de tour cette cour jusqu'ici ?
Y aurait-il deux poids et deux mesures? Qui donc peut enquêter sur cette cour de cassation, qui n'est certainement pas au-dessus des lois?