Mots-clés : Plan de dispersion, Low Cost, UBCNA: présentation et communiqués de presse.
Mesdames et Messieurs les Responsables politiques,
Schouppe fait à nouveau des siennes et ne respecte pas les accords politiques sur les normes de vent. La décision du Gouvernement est de 7 noeuds, et on a depuis plus d'une semaine la piste 02 pour tous les atterrissages alors que la norme de vent n'a presque jamais dépassé le 5 noeud.
Schouppe abuse de notre patience; il y a de l'abus énorme dans les conditions injustifiées d'emploi de la piste d'atterrissage 02.
Ce dimanche, vers 11 heures 20 on a échappé à la catastrophe : un avion s'est trompé de trajectoire et a traversé de part en part tout le Parvis Sainte-Alix à Woluwé St Pierre au lieu d'évoluer vers la 02 puis a du faire une boucle bruyante de correction de trajectoire pour arriver finalement à Stockel : encore une catastrophe évitée de justesse.
Votre non-politique trop favorable aux seuls intérêts de l'aéroport est un vrai scandale. Vous agissez comme si Bruxelles n'était qu'une ville de navetteurs.
On ne peut tout faire autour de Bruxelles uniquement au nom de la croissance économique.
Et on lit dans le journal LE SOIR de ce vendredi 04/03/11 que de façon cachée Schouppe a tenté au Parlement et au Gouvernement d'encore oser revenir sur la table avec le dossier du lowcost. Ce low cost dont personne ne veut, qui est une vraie source de pollution et qui va massacrer Bruxelles et ses communes, vous restez silencieux face aux manoeuvres inacceptables de Schouppe, EN VOUS TAISANT VOUS SOUTENEZ DONC SCHOUPPE.
NON AU LOW COST, NON AUX VOLS DE NUIT, NON A UN AEROPORT QUI TRANSFORME BRUXELLES EN POUBELLE.
Vous devez avoir le courage de prendre les mêmes mesures que les Wallons l'ont fait à Liège et Charleroi : ISOLER et EXPROPRIER.
Zaventem est coincée entre Mechelen, Leuven et Brussel, et n'a plus sa place pour y développer du traffic si dense et si important.
Nous nous opposerons par toute voie de droit, conseil d'état et cour constitutionnelle, contre le low cost à Zaventem.
UBCNA asbl - BUTV vzw
Peggy CORTOIS, Administratrice-déléguée
François van Hoobrouck, Vice-Président
Didier GOSUIN, Président
Jacques VANDENHAUTE, Président honoraire
Incroyable ! À part des interpellations au Parlement qu’on fait nos élus francophones pour nous délivrer des nuisances aériennes ?
Ils n’agissent pas.
Les flandriens, malhonnêtement, sans vergogne, poursuivent avec acharnement la flamandisation des postes clés du pays. (Voir M. Koekelberg). Mais nos élus qui peuvent agir en toute honnêteté, grâce aux décisions de justice en faveur des victimes des nuisances aériennes, que font-ils ? Ils les négocient ! Exemple, la piste 02 ne peut pas être pratiquée en tant que piste préférentielle. Que font nos politiques francophones ? Ils négocient les nœuds qui permettront de tout de même la faire pratiquer préférentiellement au lieu de faire appliquer la justice. C’est donc à nos dépens. Comment osent-ils s’en servir et à quel dessein ? Le bénéfice des décisions de justice n’est pas le leur. Il est aux victimes. Ils n’ont pas à le détourner et à en user selon leurs désirs pour des problèmes, par exemple, d’aéroports wallons. Les victimes, seraient victimes de leurs propres élus. Ça s’appelle de la dictature.
Ils disent qu’on ne peut pas faire démissionner un démissionnaire (E. Schouppe) mais qu’ont-ils fait avant ? ils ont eu tant de temps pour nous sauver des tortures des survols au-dessus de nos nombreuses communes densément peuplées, de nos nombreuses écoles et maisons de repos.
Si pour eux, cette agression aérienne, véritable arme de guerre, n’est qu’une petite chose sans importance qu’ils ne s’acharnent pas à régler, comment peut-on encore leurs faire confiance pour les négociations institutionnelles ? Les victimes leur ont donné tous les atouts. Ils ont le devoir de les respecter et de les faire respecter. C’est leur travail. Ils ne peuvent faire fi du travail des Magistrats. Ce serait de la forfaiture.
Ils sont donc priés de faire leur travail et de nous libérer des nuisances aériennes. Ce sera une preuve qu’on a eu raison de leur faire confiance en les élisant.
Marie-Claire