Mots-clés : Brussels Airport, Low Cost
communiqué de presse du 9 novembre 2007 de Bruxelles Air Libre.
Bruxelles Air Libre Brussel apprend avec stupéfaction que le conseil d’administration de l’aéroport de Zaventem a décidé la construction d’un nouveau terminal pour accueillir les vols low cost, en pleine expansion.
L’association tient à rappeler :
1) qu’actuellement les infrastructures aéroportuaires sont déjà surdimensionnées par rapport aux possibilités d’exploitation de cet aéroport urbain très mal placé par rapport aux vents dominants et aujourd’hui complètement enclavé en milieu urbanisé ;
2) que le développement des vols low cost à Zaventem est totalement contraire à la vocation de cet aéroport, qui doit redevenir un aéroport essentiellement consacré au service des passagers business qui viennent dans la capitale de l’Union Européenne. D’autres aéroports existent à proximité de Bruxelles qui sont installés dans un environnement moins densément peuplé ;
3) que le développement des vols low cost où qu’ils soient ne doit en aucun cas être encouragé par les pouvoirs publics soucieux de lutter contre le réchauffement climatique. En effet, les vols low cost, loin de répondre à une demande du public, suscitent l’apparition de besoins de déplacement totalement artificiels. Il faut rappeler que le traffic aérien est un énorme producteur de gaz à effet de serre et que sa part de responsabilité dans le réchauffement climatique est en croissance ;
4) qu’alors que des décisions de justice ont mis l’Etat fédéral à l’amende en raison des nuisances sonores excessives générées par l’exploitation de l’aéroport, qu’aucune solution n’est en vue dans le règlement du dossier Zaventem, il est totalement irresponsable d’investir encore dans le développement de l’aéroport.
L’association se demande quel contrôle l’Etat possède encore sur l’aéroport depuis que celui-ci a été vendu à une banque d’investissement Australienne.
p.s. voici la réaction d’un membre d’Air Libre à propos de l’interview de Pierre Klees (ancien chef BIAC) ce matin-même dans l’émission "Les décideurs du vendredi" :
Ce matin Pierre Klees était invité à la RTBF. A propos des nuisances aériennes il a ressorti son vieux refrain que le progrès va tout arranger, il sait très bien que c’est un mensonge, avec des compagnies qui mettent en service de "nouveaux" appareils qui ont 20 ans...Il continue à rêver de 20 à 30 millions de passagers à Bruxelles National, et d’une alliance de Brussels Airlines avec American Ailines... Ah, oui, et en passant il a quand même dit qu’il faudrait (un peu) tenir compte des riverains. R.G.
Bruxelles Air Libre Brussel apprend avec stupéfaction que le conseil d’administration de l’aéroport de Zaventem a décidé la construction d’un nouveau terminal pour accueillir les vols low cost, en pleine expansion.
L’association tient à rappeler :
1) qu’actuellement les infrastructures aéroportuaires sont déjà surdimensionnées par rapport aux possibilités d’exploitation de cet aéroport urbain très mal placé par rapport aux vents dominants et aujourd’hui complètement enclavé en milieu urbanisé ;
2) que le développement des vols low cost à Zaventem est totalement contraire à la vocation de cet aéroport, qui doit redevenir un aéroport essentiellement consacré au service des passagers business qui viennent dans la capitale de l’Union Européenne. D’autres aéroports existent à proximité de Bruxelles qui sont installés dans un environnement moins densément peuplé ;
3) que le développement des vols low cost où qu’ils soient ne doit en aucun cas être encouragé par les pouvoirs publics soucieux de lutter contre le réchauffement climatique. En effet, les vols low cost, loin de répondre à une demande du public, suscitent l’apparition de besoins de déplacement totalement artificiels. Il faut rappeler que le traffic aérien est un énorme producteur de gaz à effet de serre et que sa part de responsabilité dans le réchauffement climatique est en croissance ;
4) qu’alors que des décisions de justice ont mis l’Etat fédéral à l’amende en raison des nuisances sonores excessives générées par l’exploitation de l’aéroport, qu’aucune solution n’est en vue dans le règlement du dossier Zaventem, il est totalement irresponsable d’investir encore dans le développement de l’aéroport.
L’association se demande quel contrôle l’Etat possède encore sur l’aéroport depuis que celui-ci a été vendu à une banque d’investissement Australienne.
p.s. voici la réaction d’un membre d’Air Libre à propos de l’interview de Pierre Klees (ancien chef BIAC) ce matin-même dans l’émission "Les décideurs du vendredi" :
Ce matin Pierre Klees était invité à la RTBF. A propos des nuisances aériennes il a ressorti son vieux refrain que le progrès va tout arranger, il sait très bien que c’est un mensonge, avec des compagnies qui mettent en service de "nouveaux" appareils qui ont 20 ans...Il continue à rêver de 20 à 30 millions de passagers à Bruxelles National, et d’une alliance de Brussels Airlines avec American Ailines... Ah, oui, et en passant il a quand même dit qu’il faudrait (un peu) tenir compte des riverains. R.G.
Je sais bien que ce n'est pas un problème local et que, par un tour de passe-passe, les compagnies aériennes ne sont pas soumises aux quotas d'émission, ce qui leur permet d'annuler en toute impunité les efforts faits par les industriels éthiques.
Ici, avec ce terminal, on investit pour les quinze prochaines années. Il n'est pas sérieux de défendre que l'on pourra continuer cette scandaleuse exception pour les émissions du "commerce" aérien au delà de 2010 et que le timide projet européen ne sera pas renforcé dans un esprit de justice avec les sacrifices que devront consentir les autres émetteurs de carbone (50% de réduction GLOBALE à l'horizon 2050).
En d'autres termes, le gouvernement flamand est d'en train d'engager la Belgique ou ce qui en restera à produire des quantités énormes de carbone et cela pour des vols à très faible valeur économique, alors que ce terminal à peine construit, on sera soumis à des pressions pour justement limiter le trafic en tous cas à des vols à valeur économique suffisante. Faudra-t-il fermer les aéroports de Liège et de Charleroi pour descendre en-dessous de ce qui sera permis et permettre à la Flandre "courageuse" de développer sa richesse aux dépends de tout le reste?
Il me semble donc qu'un nouveau terminal doit aujourd'hui être soumis à une forme de limitation ou une autre et notamment publier et justifier la quantité de CO2 qui va être émise par la mise en service de ce tas de poutrelles et les conséquences environnementales qui en découlent.
A défaut, le gouvernement flamand devra être classé sans ambiguïté dans la classe des mauvais élèves de l'environnement. C'est à nos amis flamands de savoir si l'on peut encore faire confiance à leurs politiciens qui sont infatigables sur des minables causes purement électorales mais à contre-courant pour le plus sérieux défit jamais présenté à l'humanité.