Mots-clés : CDH, Plan de dispersion
Communiqué de presse de Georges Dallemagne et du cdH
Création d’un fonds VORTEX destiné à réparer les toitures arrachées par les avions : une (mauvaise) blague aux riverains ?
En bureau politique du cdH de ce matin, le député sortant Georges Dallemagne, en charge de la gestion de la problématique des nuisances sonores liées à l’aéroport de Zaventem, s’est demandé si Etienne Schouppe, secrétaire d’Etat à la mobilité, n’avait pas voulu faire une (mauvaise) blague aux riverains : « Il leur achète des tuiles et des clous pour réparer leurs toits arrachés par les avions. On pourrait en sourire si cela n’éclairait pas la gravité de la situation pour les riverains et l’inadéquation de la réponse du Ministre. Car 299 toits arrachés révèlent aussi les nuits sans sommeil, les dépressions, l’impossibilité pour les étudiants de poursuivre leur blocus normalement, les graves problèmes de santé et de sécurité qu’endurent les riverains bruxellois ».
Le cdH partage l’étonnement de Georges Dallemagne et des associations de riverains de l’aéroport, suite à l’annonce curieuse du Secrétaire d’Etat à la Mobilité, Etienne Schouppe, sur la création d’un fonds VORTEX destiné à financer, au moyen des redevances dues par les compagnies aériennes, les réparations des toitures arrachées ou endommagées par les survols d’avions.
Le cdH estime que si des fonds d’indemnisation devaient être créés autour de Bruxelles-National, ils devraient d’abord servir à financer une politique ambitieuse d’isolation et d’expropriation des habitations trop exposées aux survols des avions.
Le fonds VORTEX n’a pas fait l’objet de la moindre discussion au sein du Gouvernement Fédéral, et ne rentre pas dans le cadre des affaires courantes. De plus, la création d’un tel fonds vise en fait à légaliser les survols à trop basse altitude, et à autoriser le vol en rase-motte au dessus des habitations, puisque les éventuels dégâts seraient toujours réparés aux frais des compagnies aériennes.
Le cdH regrette le manque d’information et de concertation de la part du Secrétaire d’Etat Etienne Schouppe dans ce dossier, ainsi que le retard fortement dommageable mis dans l’exécution de l’accord du Conseil des Ministres du 26 février 2010 sur la mise en place d’un cadre juridique stable pour la fixation des procédures de vol, des normes de vent et des restrictions d’exploitation à Bruxelles-National.
Le cdH constate que le Secrétaire d’Etat Schouppe n’a ni préparé ni exécuté les décisions du Conseil des Ministres; préférant légiférer sur les chutes de tuile, plutôt que de régler le problème combien plus important des normes de vent et des routes de survol.
Création d’un fonds VORTEX destiné à réparer les toitures arrachées par les avions : une (mauvaise) blague aux riverains ?
En bureau politique du cdH de ce matin, le député sortant Georges Dallemagne, en charge de la gestion de la problématique des nuisances sonores liées à l’aéroport de Zaventem, s’est demandé si Etienne Schouppe, secrétaire d’Etat à la mobilité, n’avait pas voulu faire une (mauvaise) blague aux riverains : « Il leur achète des tuiles et des clous pour réparer leurs toits arrachés par les avions. On pourrait en sourire si cela n’éclairait pas la gravité de la situation pour les riverains et l’inadéquation de la réponse du Ministre. Car 299 toits arrachés révèlent aussi les nuits sans sommeil, les dépressions, l’impossibilité pour les étudiants de poursuivre leur blocus normalement, les graves problèmes de santé et de sécurité qu’endurent les riverains bruxellois ».
Le cdH partage l’étonnement de Georges Dallemagne et des associations de riverains de l’aéroport, suite à l’annonce curieuse du Secrétaire d’Etat à la Mobilité, Etienne Schouppe, sur la création d’un fonds VORTEX destiné à financer, au moyen des redevances dues par les compagnies aériennes, les réparations des toitures arrachées ou endommagées par les survols d’avions.
Le cdH estime que si des fonds d’indemnisation devaient être créés autour de Bruxelles-National, ils devraient d’abord servir à financer une politique ambitieuse d’isolation et d’expropriation des habitations trop exposées aux survols des avions.
Le fonds VORTEX n’a pas fait l’objet de la moindre discussion au sein du Gouvernement Fédéral, et ne rentre pas dans le cadre des affaires courantes. De plus, la création d’un tel fonds vise en fait à légaliser les survols à trop basse altitude, et à autoriser le vol en rase-motte au dessus des habitations, puisque les éventuels dégâts seraient toujours réparés aux frais des compagnies aériennes.
Le cdH regrette le manque d’information et de concertation de la part du Secrétaire d’Etat Etienne Schouppe dans ce dossier, ainsi que le retard fortement dommageable mis dans l’exécution de l’accord du Conseil des Ministres du 26 février 2010 sur la mise en place d’un cadre juridique stable pour la fixation des procédures de vol, des normes de vent et des restrictions d’exploitation à Bruxelles-National.
Le cdH constate que le Secrétaire d’Etat Schouppe n’a ni préparé ni exécuté les décisions du Conseil des Ministres; préférant légiférer sur les chutes de tuile, plutôt que de régler le problème combien plus important des normes de vent et des routes de survol.
