L'arrivée de la compagnie aérienne low cost EasyJet ce vendredi 29 juin à l'aéroport de Brussels Airport est une réalité. Elle reliera dès aujourd'hui Bruxelles à Genève par un vol quotidien et, à partir de début septembre, la liaison entre les deux villes sera assurée par deux vols. Pour rappel, EasyJet a déjà indiqué sur son site Internet qu'elle ouvrira, dès le 29 octobre, une liaison entre Bruxelles et Berlin: un vol quotidien en une heure et vingt-cinq minutes, pour des prix à partir de 21,99 € l'aller simple toutes charges comprises. Comment le chemin de fer parviendra-t-il à concurrencer cela?
Eh oui, c'est très facile d'entrer dans le club des pollueurs de Brussels Airport. On est à combien de mouvements, maintenant? Dans deux ans, le plan Anciaux apparaitra comme un moindre mal car il va falloir élargir les couloirs aériens et augmenter les fréquences, comme à Roissy. Des zones qui n'étaient que peu survolées vont inévitalblement connaitre des situations semblables à la nôtre aujourd'hui. Nous-mêmes nos fenêtres de relative tranquillité vont se rétrécir comme peau de chagrin. Jet airways va plus que doubler les décollages infernaux de gros quadrimoteurs qui vont passer inévitablement au-dessus de nos têtes, car ces gros avions ne sont pas concernés par le plan de dispersion.
Comme la situation va devenir de plus en plus insupportable, la pression des organisations citoyennes flamandes va s'accentuer sur les politiciens et comme il n'est pas question de limiter l'aéroport, Bruxelles et le Brabant Wallon vont continuer à payer le prix d'une minorité méprisée par la majorité