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Bruxelles-National: Colère et déception des victimes de l’aéroport de Zaventem: remise injustifiée des plaidoiries

Par Cherche l'info • Avions: actualité, bruit et pollution • Jeudi 18/05/2006 • 2 commentaires • Version imprimable

Communiqué de presse de Bruxelles Air Libre. Ce matin, le Tribunal de première instance de Bruxelles avait à entendre les plaidoiries de l’action engagée par l’association Bruxelles Air Libre Brussel visant à mettre fin aux infractions à l’arrêté « bruit » de 1999 de la Région de Bruxelles Capitale (dit arrêté « Gosuin »). Rappelons que, le 25 juin 2005, une décision de la Cour d’Appel de Bruxelles avait confirmé la validité de cet arrêté et ordonné la cessation de ces infractions sous peine d’astreintes à hauteur de 25.000 euros par infraction. Le gouvernement bruxellois, confronté au refus des partis flamands, n’a toujours pas exigé le paiement de ces astreintes. C’est pour cette raison que Bruxelles Air Libre Brussel a de toute urgence engagé une action en cessation le 14 décembre 2005. L’État belge, Belgocontrol et Biac s.a. ont une nouvelle fois essayé de remettre en cause la constitutionnalité de l’arrêté «bruit». Le 10 mai dernier, le Conseil d’État – chambres francophone et flamande réunies – a rendu 3 arrêts qui valident les normes de bruit bruxelloises. Prétextant qu’il s’agit là d’un élément nouveau – alors que le Conseil d’État a confirmé la validité d’un texte en vigueur depuis 1999 – nos adversaires ont réclamé la remise des plaidoiries. À notre grande déception et indignation, la présidente du tribunal a fait droit à cette demande injustifiée et fixé aux parties un nouveau rendez-vous le 14 septembre prochain.

  • Une fois de plus, les victimes de la gestion anarchique de l’aéroport ne sont pas entendues.
  • Une fois de plus, alors qu’elles ne demandent que le respect d’un arrêté dont la validité vient d’être reconfirmée, on utilise des manœuvres dilatoires pour les empêcher de plaider leur cause.
  • Une fois de plus, l’État belge méprise les arrêts de la plus haute juridiction du pays.
  • Une fois de plus, les Bruxellois sont condamnés à passer tout l’été dans le vacarme assourdissant et incessant des avions qui les survolent à basse altitude.
Vont-ils s’y résigner ?




Commentaires

par marre le Vendredi 19/05/2006 à 09:16

Encore et toujours la guerre de tranchée dans laquelle la partie adverse excelle... avec quelques complicités, faut-il le rappeller ?


Guerre des tranchées par le Vendredi 19/05/2006 à 10:03



Et cela confirme que nous ne sommes plus dans un état de droit! Le problème est lié à la fragmentation des pouvoirs dont aucun ne se sent lié à une décision de justice, puisqu’en général il faut au moins la coopération de deux "pouvoirs" pour obtempérer et il suffit de bloquer cette coopération pour bloquer l’Etat de Droit.

 

La seule solution pour les citoyens lésés est d’augmenter la pression sur les relais politiques ; le gouvernement bruxellois, le gouvernement wallon et les ministres francophones sont responsables de la dérive actuelle par leur timidité. Les Flamands nous ont donné une piste avec le BHL : c’est une action conjuguée des bourgmestres réclamant  l'exécution d'une décision du Conseil d'Etat, qui avait déclenché la crise. Il faut exiger de tous NOS bourgmestres une action commune AVANT les élections pour réclamer l’exécution des décisions de justice sans préalable. Une déclaration solennelle des pouvoirs communaux, défenseurs de leurs électeurs, suivie en cas de réponse insuffisante, par une forme ou une autre d’entrée en rébellion de tous les pouvoirs communaux.

 

La faillite de l’Etat de Droit commande aussi une réaction appropriée des citoyens. A quand les Etats Généraux des organisations citoyennes ? Une concertation très large et déterminée montrerait aux pouvoirs politiques qu’ils ne s’en tireront pas cette fois avec des discours.

 

Cessons de pleurer. Cessons de trembler. Agissons.