S'identifier - S'inscrire - Contact

Avertissement

L'asbl EPURES continue son parcours comme association environnementale.
Vous pouvez la retrouver sur son site et sur sa page Facebook.
Nous laissons ce site ouvert comme archives particulièrement sur le dossier des nuisances aériennes.

Nuisances aériennes
Porter plainte

Quelques liens importants

BAC: trafic en temps réel (fiabilité des trajectoires 2 km)
Bac: trafic (fiabilité inconnue, trajectoire courte)
BAC: pistes en service
BAC: travaux en cours
BAC: déposer plainte 


Brabant wallon: Cadastre de bruit ou rumeur de cadastre ?

Commentaire de riverain.

Par Cherche l'info • Avions: actualité, bruit et pollution • Dimanche 22/11/2009 • 0 commentaires • Version imprimable

Mots-clés : ,

Le cadastre fédéral, seul moyen de vérifier scientifiquement les allégations mensongères du soi-disant démocrate Schouppe et de ses avatars, avait été décidé par le gouvernement lors de la mise en route du plan Anciaux. Les Wallons n'avait pas insisté pour un calendrier, ce qui avait permis à Anciaux de le mettre au frigo et à son successeur Landuyt de revenir inlassablement sur sa litanie que "c'était aux régions à harmoniser leur politique de mesure du bruit", chose qu'il savait impossible dans le contexte de confrontation que le problème créait depuis des décennies.
L'opposition obstinée des Flamands au cadastre fédéral ne permet pas de douter un instant qu'ils savent parfaitement qu'un cadastre objectif leur serait défavorable
Quand on en sait la complexité et qu'il doit permettre de comparer des choses comparables, notamment le "degré de souffrance", la seule solution pour un aéroport, et aucun ingénieur aéroportuaire neutre ne dira autre chose , est d'avoir un seul système pour l'ensemble des régions survolées. Toute déviation locale sur le système de mesure, aussi minime soit-elle, permettrait des discussion byzantines et un blocage de la part de la partie "perdante". Le contrôle et l'interprétation des mesures doit aussi être faite par un bureau totalement neutre, idéalement étranger dans notre cas.
J'ai vécu la vie d'un sonomètre installé dans le fond de mon jardin par le ministre Antoine. La politique wallonne à l'époque était de minimiser le problème, sans doute pour ne pas avoir à tenir compte des plaintes des riverains des aéroports wallons, dont Antoine avait la charge.
Lors du déchargement périodique des données dans le portable de l'ingénieur responsable, à un moment, nous avons été survolé à basse altitude par un 747 de frêt en plein décollage. Pendant vingt secondes, il a été impossible de se parler. J'ai demandé alors à voir le résultat: 75 DB. Le brave ingénieur est parti sans faire de commentaires. Les résultats de cette campagne de mesure n'ont jamais été publiés!
Il est aussi à remarquer que le cadastre du bruit n'est pas réellement la solution à notre problème, sauf qu'il permettrait de contester avec des chiffres précis les allégations du Noordrand et de son représentant Schouppe. Comme Schouppe agit au mépris des lois et de ses représentants, il est douteux qu'il agirait autrement vis-à-vis d'un cadastre non contestable.
De plus, pour autant que l'on veuille mouiller sa chemise, il y a beaucoup plus simple, ce sont les traces radar, que le gouvernement wallon possède: elles demandent un travail d'analyse, mais qui n'est pas sorcier et qui avait été fait dans le passé par le médiateur. Moins précise qu'un cadastre, elles ont l'avantage, pour autant qu'on dispose de toutes les données, une fois consolidées au niveau spatial de comparer objectivement les "hot spots ". La vraie nuisance dépend bien entendu d'autres facteurs comme la réverbération du terrain, mais si on fait compliqué, on n'en tirera toujours que des décisions byzantines, et non ce que l'on veut, c'est-à-dire le confort de vie auquel on a droit!

AhA.