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Avions : retour des survols à basse altitude au-dessus du Brabant wallon ?

Par L'informateur • Avions: actualité, bruit et pollution • Mardi 29/07/2014 • 0 commentaires • Version imprimable

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Communiqué de presse de l'ASBL EPURES

 

A en croire l’article « Avions : le MR évitera le choc communautaire », publié ce 29 juillet 14 dans « La Libre », le ciel brabançon renouera avec les survols à basse altitude dans les prochaines semaines.

 

Le constat est simple et sans appel.

 

Si le nouveau virage gauche est supprimé, on en reviendrait à une concentration vers l’ancien virage court, survolant Schaerbeek, Woluwe-Saint-Pierre et Saint-Lambert ainsi que Crainhem et Wezembeek-Oppem, et par la suite, Huldenberg, Wavre, Grez-Doiceau, Beauvechain, Chaumont-Gistoux, à plus basse altitude, privilégiant cette multi-concentration sur la zone de la balise d’Huldenberg.

 

Selon les estimations, de 55 à 65% des départs utiliseront ce virage court.

 

Pourtant, tous les élus brabançons (CDH, Ecolo, MR et PS) avaient jugé cette multi-concentration inacceptable. Pourquoi ce retour ?

 

Si les gros porteurs sont reportés sur les anciennes routes, le problème s’aggravera, avec la difficulté d’atteindre l’altitude de 6.000 pieds au-dessus de la zone de Beauvechain.

 

Des études de bruit au milieu des années 2000 avaient démontré que le niveau moyen de bruit à Grez-Doiceau situé à 20 km était supérieur à celui de Meise situé à 10 km, et que la commune brabançonne connaissait quatre fois plus de survols.

 

En ce qui concerne les normes de vent liées à l’usage de la 01, qui intéressent particulièrement nos concitoyens de Braine-L’alleud, Lasne, Waterloo, il faut contrôler leur application. Il est nécessaire d’être plus ambitieux, tant avec les normes que dans l’étude de routes ou de descentes moins pénalisantes.

 

Tout en comprenant le besoin de trouver des solutions pour une partie de Bruxelles, ce qui intéresse peut-être bien l’un ou l’autre négociateur, il serait plus approprié de proposer maintenant de réelles solutions. Mais si c’est avec la volonté de ne pas fâcher« les Flamands », elles seront effectivement difficiles à trouver.

Si ces solutions ne sont pas inscrites dans un accord, elles n’existeront pas avant longtemps et les habitants de l’est de Bruxelles, de sa périphérie et du Brabant wallon seront encore les dindons de la farce, pour permettre à une société privée, installée en Flandre de se développer.

 

Cependant,

· Rappelons que des solutions existent pour diminuer l’emprise sur Bruxelles, mais elles passent essentiellement par le nord de la capitale, des solutions intelligentes qui permettent aux avions de décoller en provoquant moins de nuisances et au trafic de se répartir équitablement. (Par exemple, les « routes Kamphuys »du bureau AAC)

· Rappelons que le Noordrand qui est le grand opposant à ces routes n’a, à notre connaissance, gagné aucun de ses procès contre l’état belge au contraire de l’Oostrand qui est pourtant encore sacrifié.

· Rappelons que de nombreux néerlandophones habitent à l’est de Bruxelles et sont victimes du virage gauche.

 

Nous sommes donc en droit de nous poser des questions sur les choix posés, la méthodologie et le planning. Dès lors, nous espérons encore un sursaut de la part des négociateurs francophones pour qu’une juste répartition se fasse, que les intérêts particuliers fassent place à une vision équilibrée de la situation.

 

 

ASBL Epures