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Avertissement

L'asbl EPURES continue son parcours comme association environnementale.
Vous pouvez la retrouver sur son site et sur sa page Facebook.
Nous laissons ce site ouvert comme archives particulièrement sur le dossier des nuisances aériennes.

Nuisances aériennes
Porter plainte

Quelques liens importants

BAC: trafic en temps réel (fiabilité des trajectoires 2 km)
Bac: trafic (fiabilité inconnue, trajectoire courte)
BAC: pistes en service
BAC: travaux en cours
BAC: déposer plainte 


AVIONS - Calicots sur le Ring de Bruxelles

Par L'informateur • Avions: actualité, bruit et pollution • Vendredi 23/05/2014 • 0 commentaires • Version imprimable

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Les associations de riverains de l'Est de Bruxelles, AWACSS Wezembeek, WAKE-UP Kraainem et UBCNA-BUTV continuent leur campagne de communication par la pose de calicots bilingues sur les ponts du Ring autour de Bruxelles.Nous avons choisi de ne pas perturber les meetings, les réunions d'information ni autres manifestations par une présence massive, estimant que la démocratie reste exclusivement le droit à chacun de pouvoir s'exprimer librement.Nous avons été pendant dix ans la zone victime la plus touchée par le cauchemar des survols créées politiquement par le Plan de Bert Anciaux; il n'est plus question que cette concentration reprenne sur l'Est de Bruxelles.Une solution courageuse, qui doit être globale et structurelle, s'impose pour résoudre durablement la question des nuisances créées par un aéroport trop proche des centres urbains et de zones peuplées.Les riverains de Bruxelles peuvent compter sur notre longue expérience, et notre excellente connaissance du dossier, pour agir ensemble avec les futurs parlementaires pour trouver une solution juste et équilibrée.

Lettre ouverte de l'UBCNA

aux Présidents de partis et aux têtes de listes des Elections Fédérales et  Régionales à Bruxelles.

Bruxelles, le jeudi 22 mai 2014

Mesdames, Messieurs,

Le thème du survol de Bruxelles et de sa périphérie a fait la une des journaux ces dernières semaines et a été le principal thème de campagne à Bruxelles. Nous nous rendons bien compte que pour beaucoup de citoyens, il est difficile de comprendre que ce thème ait pris le dessus par rapport aux autres problèmes beaucoup plus criants surtout à Bruxelles et dans une moindre mesure en périphérie.

L’UBCNA est d’avis qu’il fallait en effet que ce sujet fasse partie de cette campagne, mais le fallait-il à ce point ? Nous ne le pensons pas. Non l’UBCNA n’écrit pas ces mots car aujourd’hui elle se sentirait menacée par la campagne fortement médiatisée du Collectif « Pas Question ». Nous sentons déjà les moqueries fleurir suite à cette lettre ouverte, disant que l’UBCNA veut détourner l’attention de ce sujet où elle aurait perdu «  une bataille » . Comme si nous étions en guerre. Nous estimons toutefois qu’il ne faut pas devenir indécent envers tous ceux qui ont des problèmes de société bien plus graves que le survol des avions, que ce soit à Bruxelles ou en périphérie.  Mais à chacun la liberté bien entendu de s’exprimer comme il le souhaite.

Certaines attaques personnelles - surtout sur les réseaux sociaux - ont été particulièrement regrettables et nous n’avons jamais connu en plus de 20 ans d’existence de l’association UBCNA une telle agressivité.  C’est aussi pour cette raison que nous n’avons pas appelé à la mobilisation pour aller perturber des débats électoraux. Nous ne l’avons jamais fait. Nous nous sommes toujours limités à organiser nos propres meetings pour aborder spécifiquement le sujet du survol. Nous avons toujours cru qu’un minimum de respect s’imposait et que nos élu(e)s ont encore le droit de débattre dans le calme d’autres sujets que le survol, des sujets bien plus importants pour beaucoup de nos concitoyens. 

Pour en revenir concrètement et une toute dernière fois avant ce dimanche 25 mai 2014 à ce dossier du survol de Bruxelles et de sa périphérie,  l’UBCNA rappelle à tous les partis politiques de la majorité fédérale : 

1) Que tous les partis de la majorité fédérale ont tous reconnus explicitement  que la concentration des survols sur l’Est de Bruxelles et sa périphérie était inacceptable, tant au niveau des décollages 25R et 19 que des atterrissages abusifs par la piste 01.

2) Que tous les partis de la majorité fédérale ont approuvé l’éclatement du virage 25R gauche pour mettre fin à cette concentration insensée sur l’Est de Bruxelles. 

Demander maintenant le suspension du nouveau virage gauche pour remettre «  en attendant »   tous les survols sur l’ancien virage gauche serait pour le moins surprenant. L’Est de Bruxelles a connu le « provisoire «  des conséquences du Plan Anciaux de 2004 pendant plus de 10 ans. Alors permettez nous de douter de l’expression «  en attendant », nous nous méfions du provisoire à consonance définitive.  

3) Que tous les partis de la majorité fédérale étaient parfaitement au courant que des études d’impact et d’incidence n’avaient pas été prévues dans les accords. S’ils estimaient qu’il aurait fallu en faire, il fallait le demander avant de signer les accords, pas après pour l’utiliser comme argument lors d’une campagne électorale.

4) Que tous les partis de la majorité fédérale ont approuvé la mesure de mettre un nombre limité de 8 gros porteurs par jour sur la route du Canal. Dénoncer aujourd’hui cette mesure prise collectivement dans un but purement électoral,  n’est pas très honnête envers les citoyens.

Le sujet du survol de Bruxelles et de sa périphérie refera bien surface lors des futures négociations gouvernementales, comme ce fût le cas à chaque négociation ces dernières années. 

L’UBCNA reste convaincue qu’il n’y a que deux seules solutions :

- Soit délocaliser l’aéroport, suggestion bien utopique, vu la situation institutionnelle belge. 

- Soit d’abord ( !!!! ) exproprier au juste prix pour ensuite ( !!!! ) concentrer les survols. L’isolation n’apporte aucune solution, personne ne souhaite vivre cloîtré à l’intérieur de son habitation sans parler de la dévaluation des biens concernés.

Et puis sincèrement, nous pensons qu’au soir du 25 mai 2014, c’est aussi l’avenir de notre pays - la Belgique - qui sera une fois de plus mis en jeu.

Peut-être devrions-nous nous concentrer sur l’avenir du pays et  laisser les partis s’exprimer correctement lors des débats en écoutant quelles solutions ils proposent pour ne pas remettre notre pays dans une nouvelle crise de 500 jours qui pourrait induire des risques économiques, sociaux et financiers graves pour la Belgique.

Peggy CORTOIS

Présidente de l’Union Belge Contre les Nuisances des Avions