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AGRICULTURE BIOLOGIQUE : Un secteur en pleine croissance !

Par L'informateur • Biodiversité, Pesticide, Agriculture, ... • Mardi 01/06/2010 • 0 commentaires • Version imprimable

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AGRICULTURE BIOLOGIQUE : Un secteur en pleine croissance !
28 mai 2010

A l’occasion du lancement de la Semaine Bio intitulée « Le Bio près de chez vous ! », Benoît LUTGEN, Ministre de l’Agriculture, a fait le point sur l’agriculture biologique en Région wallonne.

Le secteur « bio » dispose d’opportunités de croissance importantes en Région wallonne. C’est ainsi que nous importons plus de produits « bio » que nous en produisons. Par ailleurs, le nombre de consommateurs demandeurs de ce type de produits est en augmentation constante. Enfin, il s’agit d’un mode production qui représente une réelle possibilité de diversification pour notre agriculture.

Dès son entrée en fonction, Benoît LUTGEN a voulu dès lors développer ce secteur à haute valeur ajoutée au travers divers mesures concrètes.

I. Une politique de développement du bio

    a) Aides à la conversion

Il est difficile de passer de but en blanc du mode de production conventionnel au mode biologique. Reconnaissant que ce mode de production biologique nécessite un effort particulier d’adaptation et que la commercialisation sous le label « bio » n’est pas automatique, Benoît LUTGEN a décidé d’accorder des surprimes de reconversion de 50 à 150 € par hectare durant les deux premières années de transition.

Dès 2004, le Ministre a également décidé de soutenir plus fortement les agriculteurs qui se lancent dans la production de produits bio. Des aides directes récurrentes de 75 à 750 € par hectare leur sont versées (voir annexe). 

Les subventions accordées aux producteurs bio et aux agriculteurs en transition ont augmenté de 53% depuis 2004. Le montant total des aides au passage bio était de 4,78 millions € en 2004. Ces aides ont atteint 7,85 millions € en 2009 !

    b) Soutien à la diversification biologique

Le nouveau système d’Aide à l’Investissement de l’Agriculture (ISA) prévoit une majoration des aides directes en cas de diversification dans l’agriculture biologique.

    c) Aides au secteur

En Région wallonne, l’aide au secteur atteint près de 650.000 € en 2009. Ces subventions sont destinées à la formation des agriculteurs ainsi qu’à la promotion de leurs productions. C’est ainsi que Benoît LUTGEN a décidé de mener les premières campagnes de promotion du « bio » en Région wallonne.

  • Aides à l’encadrement et à la formation
  • Produire et transformer l’agriculture bio demande un vrai professionnalisme. Le Ministre LUTGEN soutient donc certains organismes qui aident les agriculteurs bio dans leurs activités. La formation est prise en charge par des centres de formations comme l’UNAB et le CRABBE. Le Centre d’essai bio organise par exemple l’encadrement des agriculteurs et horticulteurs biologiques. BioForum Wallonie met en place des plans axés sur des filières biologiques spécifiques afin de proposer divers stratégies de développement, …

  • Campagnes de promotion
  • A l’initiative du Ministre Benoît LUTGEN, les premières campagne de promotion des produits bio ont été lancées.
    BioForum Wallonie et l’APAQ-W (Agence Wallonne de Promotion d’une Agriculture de Qualité) organisent toute l’année des campagnes de promotion afin de mettre en valeur les produits de notre agriculture biologique. Les activités organisées sont diverses :

    • foire : présence d’une cinquantaine de producteurs bio à la Foire agricole de Libramont dans un espace qui leur est entièrement consacré (250 m²). Il s’agira cette année de leur deuxième participation. La subvention aux acteurs du secteur a été majorée afin de leur permettre d’accroître leur présence ;
    • campagnes de promotion du secteur bio (exemple : fromages bio wallons) et campagne de fêtes de fin d’année ;
    • soutien à l’organisation de la semaine bio ;

II. Des résultats concrets

L’ensemble des indicateurs du secteur biologique en Région wallonne révèlent un net accroissement de son activité, et plus particulièrement ces deux dernières années. Les chiffres le démontrent.

Depuis 2004, le nombre d’agriculteurs pratiquant l’agriculture bio à augmenté de près de 60% (de 481 en 2004 à 779 en 2009).

Quant à la superficie sous contrôle elle est passée de 20.345 ha en 2004 à 37.695 ha en 2009 (+ 85 %), soit actuellement, 5 % de la surface agricole utile wallonne.

A titre de comparaison, les superficies sous contrôle ont augmenté, de 2007 à 2008, de 8 % à l’échelle de la Belgique. Cette augmentation est uniquement due à la croissance du secteur bio en Région wallonne. Durant cette période, la baisse enregistrée en Flandre (-8,9%) a été compensée par une hausse en Région wallonne (+10,6%).

7,85 millions € d’aides sont accordés au secteur bio, soit une hausse de près de 60% depuis 2004.

III. Protéger le bio

L’agriculture biologique wallonne est une agriculture de très haute qualité. Le « Bio light » proposé par les instances européennes est le plus mauvais signal qui puisse être donné aux consommateurs !
En dépit de l’opposition de la Belgique, emmenée par Benoît LUTGEN, et rejoint par la Grèce, l’Italie et la Hongrie, l’Union européenne a accepté que les produits bio puissent contenir des traces « accidentelles » d’OGM, à condition qu’elles ne dépassent pas un seuil de 0,9% maximum. Pour Benoît LUTGEN, un taux maximal de contamination de 0,1% était le plus approprié, soit le seuil de détection

Cette décision démontre malheureusement les dérives de la Commission européenne. Elle adapte ses règlements au gré des risques potentiels de dissémination refusant d’adopter des règles qui permettraient de l’empêcher, c’est-à-dire en interdisant toute commercialisation ou toute culture d’OGM.

Pour Benoît LUTGEN, l’agriculture wallonne, qu’elle soit traditionnelle ou biologique, n’a rien à gagner en se lançant dans le génétiquement modifié.

IV. Un décret « non OGM » pour protéger l’agriculture « conventionnelle » et « biologique »

Pour rappel, à l’initiative du ministre Benoît LUTGEN, le Parlement wallon a adopté, le 11 juin 2008, après un long parcours législatif, un décret visant à protéger l’agriculture conventionnelle et biologique contre les OGM. En établissant une distance de sécurité de 600 mètres minimum entre cultures OGM et non OGM, en imposant des obligations d’information à toute partie impliqué dans une culture OGM, en faisant peser la charge financière du risque OGM sur les producteurs concernés, la Région wallonne a ainsi adopté l’une des législations les plus strictes d’Europe.

Une agriculture sans OGM est la condition sine qua non pour le maintien d’une agriculture à taille humaine qui consolide la relation de confiance entre producteurs et consommateurs.