Mots-clés : Environnement et eau
Près de neuf exploitations agricoles wallonnes sur dix sont conformes aux bonnes pratiques agricoles essentielles à la protection des eaux contre le nitrate d'origine agricole.
Selon l'asbl Nitrawal, il s'agit d'une nette amélioration puisque la proportion d'exploitations agricoles conformes s'élevait à 73% en 2008, contre 89% aujourd'hui.
Les exploitations, contrôlées par l'administration de la Région wallonne, ont été sélectionnées de manière aléatoire parmi les zones vulnérables de Wallonie, ce qui représente près de la moitié du territoire.
3% des exploitations situées en zone vulnérable ont été contrôlés, soit 299 exploitations pour lesquelles trois parcelles ont été échantillonnées afin de déterminer les restes de nitrate encore présents dans le sol après la culture. Ces résidus, appelés APL (azote potentiellement lessivable), présentent le risque de traverser le sol et de contaminer les nappes phréatiques en sous-sol.
Ce contrôle permet de vérifier la conformité de ces exploitations à la directive européenne "Nitrate" ainsi qu'à sa transposition wallonne: le plan de gestion durable de l'azote. Il s'agit de la deuxième campagne officielle visant la protection des eaux contre le nitrate d'origine agricole.
En cas de non-conformité, et c'est le cas de 11% des exploitations agricoles, les exploitations doivent s'inscrire dans un programme d'observation de 4 ans. Si les résultats ne s'améliorent pas, elle s'exposent à des sanctions administratives, selon le principe du pollueur-payeur.
Les exploitations, contrôlées par l'administration de la Région wallonne, ont été sélectionnées de manière aléatoire parmi les zones vulnérables de Wallonie, ce qui représente près de la moitié du territoire.
3% des exploitations situées en zone vulnérable ont été contrôlés, soit 299 exploitations pour lesquelles trois parcelles ont été échantillonnées afin de déterminer les restes de nitrate encore présents dans le sol après la culture. Ces résidus, appelés APL (azote potentiellement lessivable), présentent le risque de traverser le sol et de contaminer les nappes phréatiques en sous-sol.
Ce contrôle permet de vérifier la conformité de ces exploitations à la directive européenne "Nitrate" ainsi qu'à sa transposition wallonne: le plan de gestion durable de l'azote. Il s'agit de la deuxième campagne officielle visant la protection des eaux contre le nitrate d'origine agricole.
En cas de non-conformité, et c'est le cas de 11% des exploitations agricoles, les exploitations doivent s'inscrire dans un programme d'observation de 4 ans. Si les résultats ne s'améliorent pas, elle s'exposent à des sanctions administratives, selon le principe du pollueur-payeur.