AvertissementL'asbl EPURES continue son parcours comme association environnementale.
Vous pouvez la retrouver sur son site et sur sa page Facebook. Nous laissons ce site ouvert comme archives particulièrement sur le dossier des nuisances aériennes.
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Quels sont les projets de Trop de Bruit en Brabant wallon en matière de nuisances sonores?Environnement et éducation > Associations et Services utiles > EPURES ASBL > Quels sont les projets de Trop de Bruit en Brabant wallon en matière de nuisances sonores? Pourquoi s'intéresser au bruit? Parce ce que le bruit a une valeur symbolique, exemplative du monde tel que nous le vivons : trépidant, stressant, envahissant, fatigant, pollué et polluant. Le bruit n'est en rien innocent. Il est responsable de troubles de santé, de problèmes de société. Mais le bruit, ce n'est pas que cela. Quand il y a quelques années, les groupes de citoyens se sont intéressés au bruit des avions, ils n'avaient conscience que de la partie émergée de l'iceberg: les nuisances sonores. Mais se confronter au bruit, c'est se confronter au système de développement, à la manière de fonctionner de nos sociétés. On ne peut pas s'attaquer au bruit sans remettre en question tout ou partie de certaines activités économiques. On ne peut pas s'attaquer au bruit en faisant l'impasse sur les autres nuisances créées par ces activités. S'attaquer au bruit, c'est par exemple, s'attaquer aux vols de nuit. Mais s'attaquer aux vols de nuit, c'est remettre en question leur utilité, leur raison d'être. Il ne faut pas être clerc pour constater que ce qui est transporté la nuit n'a plus de caractère urgent : les essieux de camion, les pièces d'ordinateur, voire les fruits et légumes, peuvent, s'ils doivent être vraiment transportés par avion, voyager de jour. S'attaquer aux vols de nuit, c'est s'interroger sur le besoin d'importer de la viande d'Argentine ou des haricots du Kenya. S'attaquer aux vols de nuit, c'est s'interroger sur la pertinence de la détaxation du kérosène. S'attaquer aux vols de nuit, c'est mettre en avant les dégâts provoqués par les gaz à effet de serre produits à haute altitude (multiplicateur de 2 à 4), amplifiés par le caractère nocturne de ces émissions. S'attaquer aux vols de nuit, c'est aussi s'interroger sur nos manières de faire, de consommer, parce que ce trafic est favorisé par nos exigences de consommateur ou notre laxisme de citoyen. C'est ainsi que notre association, Trop de Bruit en Brabant wallon, a abordé le bruit des avions, en le replaçant dans son contexte : celui de l'aviation et de son impact sur l'environnement. Nous avons été interrogés, depuis la naissance de notre groupement et la création de ce site, sur les actions que nous pourrions mener sur d'autres formes de nuisances sonores : routes bruyantes, défilés incessants de quads ou passages à basse altitude de tondeuses à gazon volantes par exemple. A ce sujet, il est paradoxal d'interdire la tonte des pelouses le dimanche et d'autoriser le passage de ces parachutes motorisés. (Voir notre dossier ULM). Un des points qui ont retenu notre attention est le bruit lié à la circulation automobile et ses corollaires : développement de liaison autoroutières inutiles, contournements superflus, infrastructures déficientes auxquelles l'on n'apporte pas remède par des murs antibruit par exemple, circulation en augmentation, vitesse excessive, développement urbanistique, etc. En collaboration avec d'autres associations, Trop de Bruit en Brabant wallon a donc décidé de s'investir dans ce dossier, comme il l'a fait dans celui des nuisances aériennes : en informant et en dialoguant, replaçant la circulation automobile dans son contexte. |