Un article du Soir en ligne Le Collège des bourgmestre et échevins de Wemmel a décidé d'interjeter appel contre le nouveau permis d'environnement délivré jeudi dernier par la députation permanente du Brabant flamand à Biac, le gestionnaitre de l'aéroport national. Ce permis maintient notamment le plafond actuel de vols de nuit (25.000) mais n'exclut pas une révision à la hause en focntion de l'issue des négociations au sujet du projet d'extension des activités de DHL quoi souhaite porter ce plafond à 34.000. Wemmel a affirmé vendredi emboîter ainsi le pas à la commune de Meise dans le dossier des nuisances des avions, dans l'espoir que les trois autres communes de la périphérie nord les plus touchées (Grimbergen, Vilvorde et surtout Machelen) suivront leur exemple. Le Collège des bourgmestre et échevins de Wemmel a tout particulièrement lancé un "appel urgent" aux bourgmestre et échevins de Machelen pour qu'ils prennent leurs responsabilités, en tant que représentants d'une des quatre communes de l'aéroport chargées de mener une enquête publique auprès des habitants, de transmettre les plaintes et d'adresser un avis à la députation permanente, car seul leur recours peut être suspensif. Les trois autres communes de l'aéroport, Steenokkerzeel, Zaventem et Kortenberg sont également encouragées à faire de même. Wemmel considère que le contenu du memorandum qui a été approuvé le 20 mai 2003, au cours de la concertation entre les communes et provinces de l'aéroport à Asse par la Députation permanente et par toutes les communes de la périphérie nord n'est pas respecté par le nouveau permis. Au lieu de garantir aux habitants du Brabant Flamand leur sécurité au travers du rôle directeur qu'elle joue dans la politique fédérale et régionale, la Députation laisse pour ainsi dire le champ complètement libre au repreneur de la BIAC et à DHL, ouvrant ainsi la voie à une progression effrénée de l'aéroport, souligne la commune de la périphérie. Pour Wemmel, le nouveau permis d'environnement est littéralement dangereux, tant pour la santé des habitants que pour le bien-être et la prospérité des communes.