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Une province dans le vent

Par Cherche l'info • Les autres nouvelles • Mercredi 07/12/2005 • 0 commentaires • Version imprimable

Même dans un article ne traitant pas de l'aviation, vous pouvez trouver des références intéressantes NDLR. Un article de Sophie Devillers paru dans La Libre. L'article original est à lire en cliquant ici. Le Brabant wallon, pionnier de l'énergie verte, accueillera bientôt 8 nouvelles éoliennes. Les nombreuses contraintes, notamment aériennes, limitent les possibilités d'implantation dans la province. Mais il reste encore du potentiel, selon la Région. Le vent souffle à 50 km/h sur la plaine perwézienne, au pied d'une des éoliennes de 123 mètres. Ce vent froid et chargé de pluie est le préféré de Frédéric Dawans. C'est que la puissance et l'intensité du vent ont une influence directe sur la production énergétique de ses cinq éoliennes. Et ces espaces dégagés sont autant de terrains dépourvus de la «rugosité» qui freine le vent pourvoyeur d'énergie. C'est dans un plateau semblable, à Marbais, que la société de Frédéric Dawans, Air energy, pourra dresser huit autres éoliennes, de 2MW chacune (LLB 28/11). Vers octobre 2006, elles seront alignées dans la grande plaine comprise entre le petit Marbais, le golf de la Bruyère et le lieu-dit «Le Brésil». «Une plaine superbement dégagée, sans obstacles et éloignée des habitations, où l'on voit jusqu'à Charleroi. Et nous avons calculé que c'était le lieu le plus venteux de Wallonie.»

Dix parcs en projet Les huit éoliennes s'ajouteront donc au six déjà existantes en Brabant wallon. Au total, selon la Région, il existe une dizaine d'autres projets de parcs, d'importance très diverses (lire ci-dessous). «Un bon chiffre. Moins que le Namurois, qui est en train d'exploser, grâce à ses surfaces disponibles, mais au moins autant que dans les autres provinces, comparativement au nombre d'habitants» explique-t-on au cabinet du ministre wallon de l'énergie, André Antoine (CDH). Trouver une bonne implantation en Brabant wallon n'est pourtant pas chose facile. Ainsi, selon la carte des contraintes aériennes, il est interdit de s'installer dans la zone d'approche des aéroports. Celle de Charleroi déborde sur le Brabant wallon, allant jusqu'au sud de Sart-Dames-Avelines et Villers-la-Ville. «Et au milieu du Brabant wallon, vous vous retrouvez à Lasne, Ohain et Waterloo. Là, il y a beaucoup d'habitations, et puis les promoteurs seront confrontés aux phénomènes Nimby!», note M. Dawans. A l'Est, c'est la zone d'entraînement militaire des hélicoptères de l'armée, qui fait de l'espace à droite de l'E 411 une «zone à risque», déconseillée aux éoliennes. «Dommage, car ce plateau de la Hesbaye, dégagé, avec un vent constant possède un potentiel énorme en matière d'éoliennes...» déplore M. Dawans. Régis Vankerkove, de la Cellule énergie au cabinet Antoine relative, cela dit: «comme l'armée a déclaré cette zone à risque, nous n'avons jamais eu de demande de sociétés, qui prospectent elles-mêmes pour trouver leur site. Toutefois, si l'une nous contactait, nous serions prêts à en discuter avec le ministère de la Défense, sans oublier que nous devons veiller à la sécurité des personnes...» L'ensemble de ces contraintes doit être répertorié sur une carte réalisée par la Région et qui sera terminée début 2006. «Pour s'implanter, il faut éviter les antennes de transmission, les sites paysagers et les villages caractéristiques, les zones Aves, et prendre en compte le patrimoine immobilier..., explique M. Balthazar, qui traite les demandes d'éoliennes à la Région. Les contraintes sont nombreuses, mais il reste des «poches», et un potentiel de développement en Brabant wallon.»

Impact paysager Où? Pas facile de le savoir, chacun protégeant sa perle rare. Les zones potentielles d'implantation se situeraient entre Chastre et la N 25, dans la région de Sart-Messire-Guillaume ou encore du côté de Céroux-Mousty. «Mais chaque parc éolien doit être éloigné de 5 à 10 km, signale M. Dawans. Et il existe déjà à proximité ceux de Sombreffe et Marbais...» Sans compter qu'un parc éolien doit aussi se trouver à 500m des premières habitations et que son impact visuel doit être mesuré dans un rayon de 17 km. Un projet près de la N 25, à Baisy-Thy a ainsi été refusé. Motif: on pouvait apercevoir les éoliennes depuis le sommet du Lion de Waterloo...

© La Libre Belgique 2005