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Une nouvelle théorie qui prévoit la localisation des réserves de pétrole et de gaz

Par Cherche l'info • Les autres nouvelles • Vendredi 26/10/2007 • 0 commentaires • Version imprimable

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[ Date: 2007-10-22]

Une équipe de chercheurs de l'université de Stavanger, en Norvège, a découvert que 90% des réserves mondiales de pétrole et de gaz se trouvaient dans la «Golden zone», une zone souterraine dans laquelle les températures se situent entre 60 et 120 degrés Celsius.

La théorie de la «Golden zone» a été développée depuis plus d'une décennie par Per Arne Bjorkum, doyen de la faculté des sciences et de la technologie de l'université de Stavanger, ainsi que par Paul Nadeau et Olav Walderhaug à Statoil. Cette théorie pourrait constituer un instrument précieux pour les géologues dans leur exploration des réserves de pétrole et de gaz.

Testée et vérifiée grâce à une base de données mondiale consacrée à 120000 exploitations pétrolières en production, la théorie laisse entendre que les travaux des sociétés de services énergétiques pourraient être facilités à l'avenir si ces dernières concentraient leurs ressources sur l'exploration de sites se trouvant dans une gamme de température allant de 60 à 120 degrés Celsius. Selon les scientifiques, les ressources en pétrole et en gaz sont bien plus difficiles à détecter dans des sites se trouvant en dehors de cette gamme de température, et surtout supérieures à 120 degrés Celsius.

De plus, la «Golden Zone» peut se trouver à différentes profondeurs selon les températures des réservoirs «froids» et «chauds». Sur le plateau continental norvégien par exemple, la zone se trouve dans un réservoir froid situé à des profondeurs allant de deux à quatre kilomètres. Dans d'autres réservoirs, cette zone peut être située entre un et deux kilomètres.

La coexistence du pétrole et du gaz dans les mêmes zones de températures est une nouvelle découverte. Jusqu'à présent, nous pensions que le gaz se formait à des températures supérieures à celles du pétrole.

Le Dr Bjorkum explique que les sédiments renferment également une importante réserve de pétrole à des températures inférieures à 60 degrés Celsius. Ce pétrole est cependant plus lourd et de moindre qualité. Autrement dit, si les prix élevés du pétrole poussent les compagnies à produire du pétrole plus lourd, les dégâts causés par l'industrie pétrolière sur l'environnement pourraient augmenter: la combustion de pétrole lourd engendre davantage de pollution que la combustion de pétrole classique plus léger.

Les prévisions actuelles assurent cependant que les réserves mondiales de charbon suffiront à approvisionner le monde pendant plusieurs centaines d'années. Selon le Dr Bjorkum, la priorité première devrait consister à trouver une façon efficace et écologique de produire du pétrole et du gaz à partir du charbon.

Pour de plus amples informations, consulter:
http://www.uis.no/news/article7071-50.html