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L'asbl EPURES continue son parcours comme association environnementale.
Vous pouvez la retrouver sur son site et sur sa page Facebook.
Nous laissons ce site ouvert comme archives particulièrement sur le dossier des nuisances aériennes.

Nuisances aériennes
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Quelques liens importants

BAC: trafic en temps réel (fiabilité des trajectoires 2 km)
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Un indispensable débat anime le microcosme de la sécurité aérienne.

Une quête permanente de progrès

Par L'informateur • Avions: actualité, bruit et pollution • Lundi 14/03/2011 • 0 commentaires • Version imprimable

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Il faut, sans cesse, remettre l’ouvrage sur le métier. Avec deux milliards et demi de passagers par an, probablement 15 milliards à l’horizon 2050, la sécurité des routes aériennes constitue une priorité absolue pour l’ensemble des parties concernées. Un credo qui n’est évidemment pas nouveau –heureusement- mais qui pose constamment des problèmes inédits. En France, ils sont tout particulièrement présents dans les esprits, compte tenu du choc et des questionnements nés de la catastrophe du vol AF447, le Rio-Paris qui s’est abîmé dans l’océan le 1er juin 2009.
Voici ce dossier difficile à nouveau sur le devant de la scène, à l’aube d’une quatrième campagne de recherches de l’épave de l’Airbus A330 que se prépare à mener le BEA. Le prétexte, si besoin est, pour réfléchir à nouveau aux actions à mener pour se rapprocher davantage de l’objectif ultime, une aviation commerciale sans accidents. Les résultats obtenus au fil des décennies, on le sait, sont remarquables mais il n’en est pas moins totalement indispensable de chercher à faire encore mieux, beaucoup mieux. D’autant que l’augmentation du trafic est telle, dans la durée, que sans progrès nouveaux, à long terme, les statistiques d’accidents risqueraient de devenir tout simplement intolérables.
En cette matière, il est vain de faire référence à la sacro-sainte opinion publique, à ses capacités de tolérance, au rôle difficile des médias. De même, s’il y a débat sur la «victimisation» ou encore la «judiciarisation» des accidents, rien ne peut détourner les compagnies aériennes, le contrôle aérien, les avionneurs et leurs partenaires, les organismes officiels, les BEA, d’une manière de faire qui exclue les moindres concessions. Qui pense quoi, qui dit quoi, peut nourrir une réflexion, souvent utile, mais il s’agit exclusivement de faire bien, de faire mieux.
Plusieurs initiatives récentes retiennent l’attention en cette matière, à commencer par la mise en œuvre, il y a quelques semaines, d’un règlement européen sur les enquêtes de sécurité qui harmonise normes et pratiques au sein de l’Union européenne. Jean-Paul Troadec, directeur du BEA, est le premier à souligner qu’il s’agit d’un texte équilibré. D’autant qu’il permet de bien définir le rôle de chacun et, bien sûr, de répéter et confirmer que les enquêtes ne sont soumises à aucune pression de quelque forme que ce soit. On sait que cette réalité est parfois contestée, qu’elle fait grincer les dents, qu’elle alimente de temps à autre de coupables phantasmes, d’inacceptables théories du complot, sur base d’affirmations jamais fondées, jamais prouvées. Et pour cause.