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Avertissement

L'asbl EPURES continue son parcours comme association environnementale.
Vous pouvez la retrouver sur son site et sur sa page Facebook.
Nous laissons ce site ouvert comme archives particulièrement sur le dossier des nuisances aériennes.

Nuisances aériennes
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Par Cherche l'info • Les autres nouvelles • Lundi 22/10/2007 • 0 commentaires • Version imprimable

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Devant l'ambassade d'Inde, la terre symbolique
Devant l'ambassade d'Inde, la terre symbolique
 



Dans ma chronique Sauvons nos « canadas », j'ai mentionné cette marche organisée pour la défense des Sans terre indiens (ou belges).  J'ai eu l'occasion d'assister devant l'ambassade d'Inde à l'arrivée de cette marche, contraste amusant d'un groupe coloré et festif, avançant calmement entre les berlines et SUV grisâtres. Accueillie de manière bonne enfant par les policiers sur place, elle a pu exprimé son message à un représentant de l'ambassade d'Inde.

Au de là de l'aspect "folklorique", je livre à votre sagacité cet extrait du communiqué des organisateurs. Nombre de nos lecteurs sont enclins à consommer bio. D'autres tiennent à conserver à nos campagnes un caractères rural sans la présence d'exploitation industrielle polluante. (Voyez à ce sujet Genappe : les 4 000 cochons sont mal vus.). Il y en a qui tiennent à restaurer la convivialité des villages. Ce genre de réflexions devrait les intéresser quand même ils ne partageraient ni toutes les idées exprimées, ni la manière de le faire. Je les invite aussi à visiter ce site www.saveurspaysannes.be .

Nous votons tous les jours, en consommant.

Denis MARION
 
Après chaque séance de « We feed the world » ou de « Our daily bread », la même question résonne : « Mais qu’est-ce que moi je peux faire ? ». Une réponse est évidente : soutenir les agriculteurs paysans, qui promeuvent des pratiques agricoles alternatives -bio, permaculture, bio-dynamie ou autre culture écologique -, et qui prennent ce risque de sortir du jeu de la production intensive hégémonique et de faire face à une concurrence aigüe et déloyale. Comment ? Notamment par les groupements d’achat en Wallonie et Bruxelles et les voedselteams en Flandre. Et si nous avons le temps, pourquoi ne pas commencer un potager collectif ou individuel ? La marche est aussi un signal à tous ces agriculteurs : on les soutient, on veut apprendre d’eux, voire suivre leurs exemples.
En Belgique, le développement agricole productiviste engendre l'agrandissement permanent des « exploitations », fait disparaître les emplois agricoles et rend extrêmement difficile l’installation des jeunes. Soumises à la spéculation foncière et immobilière, les bonnes terres agricoles se vendent aujourd’hui 25 000 € l’hectare ou disparaissent sous le béton. Quant aux prix de vente définis par les marchés agricoles, ils ne sont plus rémunérateurs pour beaucoup d’agriculteurs. Cette situation mène à la disparition progressive des paysans en Belgique et à la diminution du nombre de personnes capables de produire leur alimentation. Mais qui donc dans le futur transmettra les savoirs-faire qui ont permis à l’humanité de survivre et de s’adapter depuis 10 000 ans ?