Mots-clés : Energie nucléaire, Inter-Environnement Wallonie
Selon le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung, qui évoque des sources proches du commissaire européen à l’Energie, l’Allemand Günther Oettinger, les ministres européens de l’Environnement réunis ce mardi 3 mai à Gödöll (Hongrie) pour débattre d’une proposition faite par la Fédération des autorités de surveillance du nucléaire d’Europe de l’Ouest, auraient exclus les scénarios impliquant la chute d’un avion ou des erreurs de manipulation humaines. Seules les conséquences de tremblements de terre, d’inondations ou de variations de températures violentes seraient ainsi examinées.
Si elle devait se confirmer, cette décision serait d’autant plus incompréhensible que les 27 chefs d’Etat et de gouvernement européens s’étaient mis d’accord en mars dernier, lors d’un sommet, pour ces hypothèses fassent partie des tests que doivent subir les 146 réacteurs en activité dans l’UE.
Il est tout aussi incompréhensible que les conséquences d’une sécheresse ne fassent pas l’objet d’investigation alors que les centrales sont dépendantes de volumes d’eau considérables pour leur fonctionnement.
Et le fait que, selon la même source, « les pays qui le souhaitent pourront mener des tests plus exigeants » ne suffit certainement pas à rassurer sur la confiance que l’on pourra accorder à ces stress-tests.
Le projet définitif doit être présenté le jeudi 12 mai. Il est évident que nous analyserons de très prêt son contenu.