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Nuisances aériennes
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Sécurité et sûreté: De bons chiffres, des mesures difficiles à appliquer.

Par L'informateur • Avions: actualité, bruit et pollution • Mardi 05/01/2010 • 0 commentaires • Version imprimable

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On ose à peine l’écrire : 2009 a été une «bonne» année en matière de sécurité aérienne, sans doute la meilleure depuis très longtemps. C’est un constat rassurant en même temps que paradoxal, compte tenu du double traumatisme provoqué par les accidents qui ont durement frappé Air France et Yemenia.
En attendant les chiffres officiels de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), qui ne seront connus que dans plusieurs semaines, on peut s’en remettre aux calculs d’organismes indépendants comme le très respectable Aviation Safety Network. Ils ont dénombré 30 accidents ayant fait 757 victimes, dont 11 seulement survenus à des vols passagers. Le nombre de victimes est inférieur à la moyenne de ces dernières années, qui est de 802, avec quelques pics mais aussi des périodes de répit.
La liste des accidents survenus l’année dernière est évidemment dominée par deux grandes catastrophes, d’autant plus graves que les enquêteurs éprouvent de sérieuses difficultés à en déterminer les causes. Au chapitre des gros porteurs, on remarque aussi que deux cargos triréacteurs McDonnell Douglas MD-11F se sont écrasés à quelques mois d’intervalle. Curieusement, l’énumération fait aussi apparaître un Boeing 707 soudanais et un vénérable DC-3. Des avions régionaux complètent la liste.
Sur un plan géographique, les animateurs de l’Aviation Safety Network font remarquer que 30% des accidents se sont produits en Afrique, continent qui ne compte pourtant que pour 3% dans le trafic aérien mondial. Ce qui revient à dire que les efforts déployés par l’OACI au profit de ce continent ne donnent pas encore les résultats escomptés. En revanche, les pays de l’ex-URSS enregistrent enfin de grands progrès.
Par ailleurs, la sûreté s’est invitée bruyamment dans l’actualité. Au lendemain d’un attentat manqué sur un A330-200 de Delta/Northwest qui effectuait la liaison Amsterdam-Detroit, les réactions ont été vives. Les Etats-Unis ont aussitôt durci les mesures de contrôle et la vigilance a été redynamisée. Le scanner corporel a été élevé au rang de vedette sécuritaire, sans grandes préoccupations éthiques. Et, comme il est malvenu, aux Etats-Unis tout au moins, de critiquer des protections qui touchent les forces vives de l’Etat, on n’a pas trop dit que la Transportation Security Administration (TSA), née des attentats de septembre 2001, forte de 50.000 personnes, a fait preuve d’une efficacité encore très perfectible. De même, on peut s’interroger sur la manière de faire de la National Security Agency. Sans d oute l’excès d’informations tue-t-il la prévention.