Mots-clés : agriculture, consommation, développement Durable
Nature & Progrès remercie le Ministre wallon de l’Agriculture et de la Ruralité, Benoît Lutgen, (CDH), pour le soutien qu’il apporte à nos revendications.
Dans un communiqué, publié le jeudi 15 février et intitulé « OGM. Non merci. Bio. Oui, merci ! », le ministre lance un appel à tous les Eurodéputés pour que le texte du règlement européen concernant le mode de production biologique « évite toute équivoque quant à l’avenir de l’agriculture en général et biologique en particulier, et qu’il soit amendé en conséquence ».
Le ministre affirme clairement que le seuil de 0,9 % de tolérance aux OGM « risque de ne pas être tenable à terme » et « qu’il est donc indispensable que l’Union européenne se montre inflexible quant à la présence de substances génétiquement modifiées dans l’agriculture biologique. Entrouvrir la porte revient à nier les spécificités de notre agriculture biologique. Inacceptable ! »
Puissent les députés européens entendre à présent la position particulièrement claire de la Région Wallonne.
Nature & progrès.
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Texte de la pétition
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Madame la Députée européenne, Monsieur le Député européen,
J'ai découvert avec inquiétude le projet de nouveau cahier des charges européen pour l'agriculture biologique approuvé par le Conseil des Ministres de l'Agriculture du 19 décembre 2006.
Ce nouveau cahier des charges pour l'agriculture biologique est à de nombreux points de vue inacceptable et représente une véritable régression par rapport au cahier des charges actuel tel que défini dans le règlement 2092/91:
- l'utilisation de substances chimiques de synthèse n'y est plus clairement interdite;
- la pollution des produits bio par des OGM y est tolérée jusqu’au seuil de 0,9% (soit 9 grammes par kilo !), comme pour les produits de l'agriculture conventionnelle;
- le développement de cahiers des charges bio, nationaux ou privés, plus stricts et plus adaptés aux régions que le nouveau cahier des charges européen 'laxiste', n'y est plus autorisé.
Les deux premiers points constituent la négation même de la spécificité des produits de l’agriculture biologique ! En effet, quel sera encore l’intérêt d’un produit bio, pour le consommateur, s’il devient notoire qu’il contient – comme tous les autres – des résidus de pesticides et/ou des OGM ?
Pour toutes ces raisons, je m'associe à la demande de Nature & Progrès, et d'autres associations représentatives du secteur bio européen, pour exiger une révision en profondeur, dans un sens plus strict, du projet de cahier des charges, afin de le rendre plus conforme aux attentes des consommateurs et des producteurs bio.
La Commission agriculture du Parlement européen, puis le Parlement européen réuni en session plénière, seront appelés dans les prochaines semaines à remettre un avis sur le projet de nouveau règlement.
J'ose espérer que vous tiendrez compte de l'inquiétude légitime de vos concitoyens au moment où vous serez appelé à vous prononcer sur ce texte inacceptable.
Je vous prie de recevoir, Madame la Députée, Monsieur le Député, l'expression de mes salutations respectueuses
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