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Ryanair se hasarde au chantage

Par Cherche l'info • Avions: actualité, bruit et pollution • Vendredi 06/11/2009 • 0 commentaires • Version imprimable

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La croissance ne monterait-elle pas jusqu’au ciel ?
Avec Michael O’Leary, on ne sait jamais si c’est du lard ou de cochon. Si les propos volontiers outranciers qu’il tient régulièrement aux analystes, aux journalistes, à tous ceux qui sont disposés à l’écouter, tiennent d’une forme subtile d’humour irlandais ou, tout au contraire, d’une stratégie profondément anticonformiste. Cela, de temps à autre, avec une pointe de vulgarité ou de mauvais goût qu’il assume sans la moindre difficulté.
Reste le fait que le dernier coup d’éclat pourrait être le plus important de tous. Ryanair, qui exploitera 300 avions à l’horizon 2012, a décidé d’en commander 200 autres. A priori des 737-800, type unique de la flotte de la compagnie, pour des raisons évidentes de rationalisation. Jusque là, l’histoire est sans surprise, compte tenu de la croissance soutenue de Ryanair.
Pour qui oserait encore en douter, il suffit de jeter un coup d’œil aux dernières statistiques. En pleine récession, au cours de la période août 2008/septembre 2009, Ryanair a transporté 63,3 millions de passagers avec un coefficient moyen d’occupation de 82%. Mieux, les chiffres relatifs au premier semestre de cette année font apparaître un trafic de 36,4 millions de passagers qui correspond à un nouveau bond en avant de 15%. Tout cela en affichant un bénéfice avant taxes pour le moins enviable, 387 millions d’euros. Le modèle économique de Ryanair, low-cost absolue, aujourd’hui, on dit «pure player», apparaît ainsi inoxydable.
Il y a déjà plusieurs mois que O’Leary a dit à son fournisseur exclusif, en la personne de Scott Carson, alors patron de Boeing Commercial Airplanes, qu’il était prêt à s’engager pour 200 biréacteurs 737-800 supplémentaires. Pour autant que lui soit accordée une solide remise, en principe plus facile à obtenir en période de vaches maigres. Quelle offre O’Leary a-t-il faite ? Le secret est bien gardé mais le fait est que Carson l’a purement et simplement rejetée.