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Ryanair n’exclut pas d’acheter des avions chinois ou russes

Par L'informateur • Avions: actualité, bruit et pollution • Mardi 08/03/2011 • 0 commentaires • Version imprimable

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Qu’en pensent Airbus et Boeing ? Nous ne le saurons probablement pas mais le fait est que Michael O’Leary, l’inénarrable patron de Ryanair, vient d’adresser un avertissement à Seattle et, accessoirement à Toulouse : il parle aux Chinois et aux Russes, dit-il, et n’exclut pas de leur acheter des avions, Comac 919 ou Irkut MS-21. Sous-entendu dans l’hypothèse où son fournisseur unique actuel ne lui accorderait pas des conditions défiant toute concurrence et qu’Airbus continuerait à l’ignorer avec un soupçon de dédain.
On l’a compris, c’est tout simplement du chantage, une vile gesticulation, une nouvelle manière de mettre la pression sur Boeing. Ce n’est même pas un coup bas, et pas tout à fait un coup tout court, vaguement médiatique. D’autant que O’Leary a spontanément émis des doutes sur le calendrier des 919 et MS-21 et précisé qu’il serait sans dou te difficile de convaincre les passagers de Ryanair de voyager à bord d’avions chinois ou russes. Mais, bien sûr, il n’est pas vraiment nécessaire de se taire quand on n’a rien à dire.
Ces propos n’en appellent pas moins un commentaire. On retiendra en effet que Ryanair, contrairement à certaines déclarations déjà oubliées, n’a visiblement plus l’intention de mettre tôt ou tard un terme à sa croissance. Tout au contraire, elle envisage toujours (faut-il dire «à nouveau» ?) de passer commande d’un nouveau lot d’avions au plus tard dans 3 ou 4 ans. Oubliée aussi la soi-disant rupture avec Boeing, qui n’entendait en aucun cas vendre davantage de 737 à un prix irréaliste. Côté Airbus, en admettant que la situation n’ait pas évolué récemment, ce n’est même pas la peine d’en parler. D’où cette soudaine allusion &agr ave; deux nouveaux venus qui tombent à point nommé pour mettre un peu d’ambiance dans un dossier qui devenait ennuyeux. On espère que les responsables de Comac et Irkut sont suffisamment familiers avec les astuces du petit O’Leary illustré et ont déjà compris qu’il ne faut pas prendre tout cela au sérieux.

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