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Rio, Paris et Balma: La sécurité aérienne continue de poser problème.

Par Cherche l'info • Avions: actualité, bruit et pollution • Lundi 27/07/2009 • 0 commentaires • Version imprimable

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Les dommages collatéraux de l’AF447 tendent dangereusement à se multiplier. La catastrophe du Rio-Paris figure en effet, plus que jamais, au premier plan de l’actualité, et pas uniquement pour de bonnes raisons.
L’autre vendredi, les médias ont pu examiner au Centre d’essais aéronautiques de Toulouse une partie des débris de l’A330-200 d’Air France repêchés dans l’océan. Leur analyse permettra sans doute de réunir des informations utiles et, peut-être, de confirmer que l’avion s’est désintégré en heurtant la surface de l’, et non pas en vol.
Sur le plan médiatique, le problème est tout autre. A savoir que la gendarmerie des transports aériens, à cette occasion, a donné l’impression de se mettre aux commandes, se s’arroger la responsabilité de l’enquête en lieu et place du Bureau d’enquêtes et analyses. C’est elle, en effet, qui a reçu les journalistes dans les vastes ateliers de Balma (proche banlieue de Toulouse), qui a détaillé le travail qui va être mené à bien.
C’est une inversion des rôles en même temps qu’une source de confusion. C’est en effet au BEA de déterminer les causes de l’accident, la gendarmerie intervenant en qualité de bras armé de la Justice à partir du moment où il s’agit de déterminer des responsabilités, voire d’identifier des coupables. On ne le dira jamais assez, il est impératif de comprendre au plus vite et au mieux les événements qui ont provoqué un crash et telle est la responsabilité unique, entière et incontournable du BEA. En clair, comme on pouvait s’y attendre, l’épineux dossier AF447 met à nouveau en évidence l’aspect pervers de la double enquête. Osera-t-on un jour y mettre bon ordre ?
La criminalisation de la sécurité aérienne (qui n’est pas une exclusivité française) constitue une erreur lourde de conséquences multiples. Les vrais spécialistes, à commencer par ceux de la très influente Flight Safety Foundation, ne cessent de le répéter mais prêchent dans le désert. L’indifférence française, comme celle de l’Italie et du Brésil, notamment, nous le rappellent sans ambiguité. La visite guidée de Balma, à première vue un non-événement, s’inscrit en bonne place dans cet imbroglio.
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