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Avertissement

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Vous pouvez la retrouver sur son site et sur sa page Facebook.
Nous laissons ce site ouvert comme archives particulièrement sur le dossier des nuisances aériennes.

Nuisances aériennes
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Quoi de neuf ? C’est la crise ! D’un jour à l’autre, ou presque, les transports aériens sont entrés dans de fortes turbulences.

Par Cherche l'info • Avions: actualité, bruit et pollution • Mardi 10/06/2008 • 1 commentaire • Version imprimable

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Les compagnies aériennes, contrairement aux routiers, aux pêcheurs, aux taxis, ne descendent pas dans la rue pour clamer leur mécontentement. Mais leur attitude n’en est pas moins identique dans la mesure où elles espèrent un miracle dont chacun sait pertinemment bien qu’il ne se produira pas. Il faut à présent apprendre à vivre autrement, concevoir un autre avenir, au son du tic-tac d’un balancier de plus en plus fatigué. 
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Commentaires

La poule aux oeufs d'or par H le Mardi 10/06/2008 à 17:09

Ce qui est surtout dérangeant c'est l'attitude des compagnies aériennes qui en période de vaches grasses font un profit minuscule et en période de vaches maigres, perdent des sommes astronomiques. A ma connaissance, nous sommes dans une société capitaliste assez intransigeante: d'accord, Alitalia, c'est spécial mais tous les autres, pourquoi insistent-ils contre toute logique et sans espoir?

Qui sont ces financiers complètement idiots qui feraient beaucoup mieux de mettre leurs sous dans la construction de nouvelles raffineries ou dans n'importe quel secteur ou on finit par apparemment gagner beaucoup plus, au gré des circonstances?

Qu'est-ce qui explique le "dynamisme" du secteur aérien, alors qu'on n'y gagne rien. Même les constructeurs sont à la peine: Boeing a eu de nombreuses années de perte et Airbus tire la langue malgré des injections massives d'aides.

Quel est le brillant économiste qui va nous expliquer ce stupéfiant phénomène, à contre-courant d'une société entièrement guidée par le profit?

Le commerce aérien est-il une confrérie de Saint-Vincent de Paul qui partage ses sous en donnant des  salaire à des pilotes, personnel au sol etc? Ainsi que le clame Schouppe, on ne peut pas prendre la responsabilité de limiter la "croissance" de ce  monde, des milliers d'emplois non qualifiés étant en jeu: quel brave homme!

Si ce n'était que ça, mais en plus ils ne paient pas de TVA, pas d'accise, délocalisent dans des paradis fiscaux et hurlent pour cinq euros perçus par billet. Que serait si ce "secteur" était soumis à la loi commune? Leur situation serait pire que celle des pêcheurs de la mer d'Aral (qui a perdu son eau)!

De plus, faut voir les aéroports: on en fait toujours plus , sans cesse plus luxueux et plus vastes. Ne devrait-on pas être plus prudent dans un secteur aussi plombé? Ou alors ce sont des palais cache-misère ou l'on espère que les clients ne s'offusqueront pas de créer des trous dans les poches de tous ces généreux philanthropes.

Et on peut continuer: les nuisances! Il parait que les passages à basse altitude,  cela aussi leur coûte des milliards!

Allons, soyons sérieux; si on ajoute  les interventions d'état, les pertes cumulées, les investissements non rentables, les taxes évitées, les faillites à répétition, qui pourrait calculer ce que coûte cette brillante entreprise à la collectivité, puisque tout le monde le sait, il n'est pas question de refléter les coûts indirects dans le ticket d'avion, ce serait tuer la poule aux oeufs d'or...................................?