Mots-clés : Inter-Environnement Wallonie, Environnement et énergie
Faut-il revoir la politique en matière d'agrocarburants ? Telle est en substance la question qui s'est imposée au cours des débats.
Les acteurs sociaux et environnementaux précités estiment que les autorités belges et européennes doivent tenir compte de l'évolution du contexte et des nombreuses études qui mettent en évidence les impacts négatifs de l'augmentation de la production d'agrocarburants : volatilité des prix agricoles, accaparement des terres dans les pays du Sud, pollution des sols et de l'eau, perte de biodiversité, dissémination des OGM, changements directs et indirects dans l'affectation des sols résultant en une augmentation des émissions de gaz à effet de serre. En conséquences, ces acteurs appellent à « envisager clairement la remise en cause du soutien public aux biocarburants ».
Comme le souligne Stéphane Desgain du CNCD-11.11.11, « la possibilité de certifier comme « durables » des agrocarburants produits dans un cadre de violations flagrantes des droits de l'Homme et des normes internationales en matière de droit des travailleurs met les autorités belges et européennes en contradiction avec leurs engagements en la matière. »
Pour Noé Lecocq, d'Inter-Environnement Wallonie, «
Anaïs Deville, du CRIOC, souligne qu' « il est fondamental de fixer des critères de durabilité au sens complet du terme, c'est-à-dire environnementaux, économiques et sociaux, en gardant la primauté pour l’usage alimentaire de la biomasse. »
cosignataires : Inter-Environnement Wallonie, Bond Beter Leefmilieu, CNCD-11.11.11, Oxfam en Belgique, FIAN Belgique, Pesticides Action Network Belgium, CRIOC