La ministre n'a fait que dire une évidence. Les ellipses de cet article sont assez peu en rapport avec l'intention initiale. Que la pub soit bonne en général ou pas est un débat, mais peu d'entreprises sont prêtes à se passer d'elle et risquer de se ramasser fautes de ventes.
Quand au service public, il suffit d'avoir connu d'autres TV et radios pour voir qu'avec des moyens très faibles, on peut faire des choses sensationnelles, simplement en n'ayant pas à se préoccuper de l'audimat ni des fantasmes des annonceurs caractériels.
Le vrai problème n'est pas de supprimer la publicité mais de cesser d'inféoder le choix des émissions à la publicité. Si l'esclavage de l'audimat est rangé dans les égouts, sa vraie place, un équilibre s'installera entre les publicitaires gnagna qui visent le "peuple" et ceux qui visent ethiquement un marché honorable.
Devant l'abondance de l'offre (Internet, satellites, ...) et la prévisible érosion des recettes de pub, il n'y a le choix que la fuite en avant dans la médiocrité et l'irresponsabilté et un retour à un objectif de qualité sans complaisance.
Reste à voir si la manne publicitaire se tarira réellement dans un scénario de vraie qualité .
La ministre n'a fait que dire une évidence. Les ellipses de cet article sont assez peu en rapport avec l'intention initiale. Que la pub soit bonne en général ou pas est un débat, mais peu d'entreprises sont prêtes à se passer d'elle et risquer de se ramasser fautes de ventes.
Quand au service public, il suffit d'avoir connu d'autres TV et radios pour voir qu'avec des moyens très faibles, on peut faire des choses sensationnelles, simplement en n'ayant pas à se préoccuper de l'audimat ni des fantasmes des annonceurs caractériels.
Le vrai problème n'est pas de supprimer la publicité mais de cesser d'inféoder le choix des émissions à la publicité. Si l'esclavage de l'audimat est rangé dans les égouts, sa vraie place, un équilibre s'installera entre les publicitaires gnagna qui visent le "peuple" et ceux qui visent ethiquement un marché honorable.
Devant l'abondance de l'offre (Internet, satellites, ...) et la prévisible érosion des recettes de pub, il n'y a le choix que la fuite en avant dans la médiocrité et l'irresponsabilté et un retour à un objectif de qualité sans complaisance.
Reste à voir si la manne publicitaire se tarira réellement dans un scénario de vraie qualité .