Mots-clés : OGM, Gouvernement fédéral belge
Greenpeace espère que cette décision donnera le ton du Printemps de l'Environnement
27 mai 2008
Autoriser l'essai en champ de peupliers dénaturés pour faciliter la production d'agrocarburants, demandé par le Vlaams instituut voor biotechnologie (VIB), à Gand aurait indéniablement été une erreur, cet essai étant l'anti-chambre de la commercialisation d'arbres transgéniques qui poserait des risques considérables pour l'environnement.
«En bloquant l'autorisation de l'essai en champ de peupliers OGM, les ministres font preuve de cohérence, commente Natacha Adam, de la campagne Agriculture durable/OGM de Greenpeace. Produire des agrocarburants sur base d'OGM revient à vouloir résoudre un problème environnemental en en créant un autre. »
Le recours aux agrocarburants ne fait qu'occulter la nécessité de réduire le nombre de kilomètres parcourus et d'utiliser des voitures moins énergivores. Une réponse crédible aux changements climatiques passe par la mise en œuvre de solutions véritablement durables, basées sur une vision à long terme et impliquant une remise en question de nos modes de consommation. Dans le cadre du Printemps de l'Environnement et des ateliers qui y sont organisés autour de la problématique des OGM, Greenpeace a demandé un moratoire sur les cultures transgéniques et une évaluation globale des dimensions environnementales, socio-économiques et éthiques qui y sont liées. La décision d'aujourd'hui semble aller en ce sens.
«En bloquant l'autorisation de l'essai en champ de peupliers OGM, les ministres font preuve de cohérence, commente Natacha Adam, de la campagne Agriculture durable/OGM de Greenpeace. Produire des agrocarburants sur base d'OGM revient à vouloir résoudre un problème environnemental en en créant un autre. »
Le recours aux agrocarburants ne fait qu'occulter la nécessité de réduire le nombre de kilomètres parcourus et d'utiliser des voitures moins énergivores. Une réponse crédible aux changements climatiques passe par la mise en œuvre de solutions véritablement durables, basées sur une vision à long terme et impliquant une remise en question de nos modes de consommation. Dans le cadre du Printemps de l'Environnement et des ateliers qui y sont organisés autour de la problématique des OGM, Greenpeace a demandé un moratoire sur les cultures transgéniques et une évaluation globale des dimensions environnementales, socio-économiques et éthiques qui y sont liées. La décision d'aujourd'hui semble aller en ce sens.