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Pesticides et Parkinson.

Par Cherche l'info • Biodiversité, Pesticide, Agriculture, ... • Samedi 24/10/2009 • 1 commentaire • Version imprimable

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Exploitant agricole depuis 1982, Pascal Choisy est atteint de la maladie de Parkinson depuis 2000, date à laquelle apparaisse les premiers symptômes. Pour les médecins, cette maladie est provoquée par les travaux d’agriculture et l’exposition prolongée aux pesticides et aux produits phytosanitaires. En octobre 2007, cet adhérent de la FNATH adresse une demande de reconnaissance au titre des maladies professionnelles, qui lui est tout d’abord refusée au motif que l’affection incriminée n’est pas inscrite dans un tableau de maladies professionnelles du régime agricole.
Dans la mesure où la maladie n’est pas inscrite au tableau, la FNATH a alors saisi le comité régional de reconnaissance des maladies professionnelles (CRRMP), qui a considéré qu’il n’y avait pas « de lien direct et essentiel entre la pathologie et le travail décrit ». La FNATH a alors contesté cette décision sur la base des deux premières jurisprudences et de certaines études scientifiques. Un nouveau CRRMP a été désigné : il a donné un avis favorable établissant le lien de causalité entre la maladie et l’activité habituelle de la victime atteinte de la maladie de Parkinson. Cette décision a été confirmée aujourd’hui par le TASS agricole de la Vienne qui homologue ce dernier avis du CRRMP. Il s’agit de la troisième jurisprudence qui reconnaît le lien entre l’exposition aux pesticides et la maladie de Parkinson. La longueur de la procédure témoigne à quel point il est difficile pour les victimes du travail, et dans ce cas les exploitants agricoles, de faire reconnaître ce lien, même si les médecins l’attestent dans leurs certificats médicaux.
La FNATH souhaite développer ce genre de procédure afin d’améliorer la reconnaissance des maladies professionnelles chez les agriculteurs, dont les conditions de travail sont pénibles et qui sont exposés dans le cadre de leur activité à de nombreuses substances dangereuses.
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Commentaires

Parkinson et pesticides : dogmatique amalgame entre facteur de risque et cause par Labrique le Dimanche 25/10/2009 à 07:37

La frange matérialiste et rationaliste dotée donc de visières réductionnistes pointe ici encore un prétendu facteur qui est, certes, sans doute un paramètre aggravant (les pesticides) lorsque cette maladie apparait chez les agriculteurs.
Si c’était une proportion de près de 100 % des personnes qui avaient été en contact fréquent et soutenu avec des pesticides et qui contractaient la maladie de Parkinson, alors on pourrait établir un vrai lien de cause à effet.
En fait on manipule les statistiques et on prend des paramètres concomitants (facteurs de risque) pour des causes.
Si un vrai lien de cause à effet était présent, tous les agriculteurs qui ont utilisés largement des pesticides devraient alors contracter la maladie de Parkinson.
 
Voici comment l’exprime le Dr Thomas-Lamotte, neurologue et écrivain :
 
 « La recherche médicale conventionnelle ne considère que la matérialité du corps (un assemblage de molécules en perpétuel remaniement) qu’elle observe et qu’elle quantifie grâce à des techniques particulières. Mais il est impossible d’étudier et de quantifier une cohorte de malades ou une série de cas – témoins quand il faut inclure le psychisme humain. La méthodologie est complètement différente. Au cas par cas, il faut écouter le malade pour qu’il confie « ce qu’il n’a jamais dit à personne ».
Cette étude empirique n’en n’est pas moins rigoureusement scientifique. Elle vérifie que la logique (le fondement de la science) est bien respectée : « Si A est vrai, B est faux ». « S’il y a un effet, il y a toujours sa cause, et s’il y a une cause, il y a toujours son effet ».
Or actuellement, notre monde a perdu la raison. Nous achetons du gratuit, ce qui par définition ne se s’achète pas. Les scientifiques en sont venus à amalgamer facteur de risque de la maladie et cause de la maladie. Leur recherche échoue puisqu’ils n’ont plus une démarche scientifique. »
Son livre « Et si la maladie n’était pas un hasard » http://www.lejardindeslivres.fr/maladie.htm
 
 
Se limiter (dogmatiquement) aux aspects matériels des maladies, c’est encore persister à ignorer la piste psychologique et qui est INCONTOURNABLE (sine qua non) dans la survenance, notamment de cette maladie.
Le célèbre professeur Henri LABORIT qui avait écrit un célèbre livre « Inhibition de l'action » (Editions Masson Paris & Presses Universitaires de Montréal, 1980) expose la psychosomatique :
 
"(...) pour faire une infection ou une affection néoplasique [Ndlr :cancer], il ne suffit pas d'un contact avec un microbe ou un virus ou un irritant local chroniquement subi.
On a trop focalisé sur le microbe, le virus ou le toxique cancérogène et pas assez sur le sujet, sur son histoire passée et présente, ses rapports avec son environnement.
Les toxiques eux-mêmes doivent sans doute présenter une toxicité variable suivant le contexte et le statut social de l'individu qu'ils atteignent. (...)
Nous sommes les autres, c'est-à-dire que nous sommes devenus avec le temps ce que les autres - nos parents, les membres de notre famille, nos éducateurs - ont fait de nous, consciemment ou non.
Nous sommes donc toujours influencés, le plus souvent à notre insu, par les divers systèmes dont nous faisons partie."
 
Tout ce qui peut être diagnostiqué comme symptômes divers ou comme facteurs matériels possibles ne constitue que la face visible de l’iceberg ; c’est bien à l’image de cette médecine résolument et dogmatiquement symptomatique qui ne s’occupe de ce qui est en AVAL, alors qu’il faut ici aussi considérer ce qui est en AMONT.
 
C’est comme un jeu de dominos : il ne servira à rien à moyen terme de ne s’occuper que des manifestations en queue de liste car il faut s’occuper de ce qui a été à l’origine réelle des maux. La plupart des scientifiques modernes sont maintenant d’accord pour dire que l’origine des maladies est dans le stress oxydant ou oxydatif.
 
Mises à part les (coûteuses) pistes comportementaliste et allopathique mais qui ne résolvent rien en profondeur, est très efficace la piste (réellement) psychothérapeutique dans ce qu’elle intègre les neurosciences cognitives ou psychobiologie (qui font partie des sciences de la psychologie officielle).
 
En témoigne cette personne qui a livré en conférence le témoignage de son auto-guérison de la maladie de Parkinson grâce à ce type de psychothérapie :
"Diagnostiquée parkinsonienne, on la déclare condamnée. Elle ne se résigne pas et décide de se tourner vers des thérapies alternatives pour ne pas rentrer dans « l’engrenage de la chimie » et ne pas être rangée dans « le camp des malades » : « je me suis mise résolument du côté de la vie ! » déclare-t-elle au psychothérapeute qui l’accompagnera vers son autoguérison. Au vu des surprenantes analyses médicales qui en attestent, un médecin abasourdi écrit « l’hypothétique parkinson » "
 
A méditer :
 
"Des études cliniques, effectuées sur des malades dont on a pu établir tous les antécédents biographiques, ont montré l’existence d’un rapport chronologique entre l’évolution de leur maladie et les événements retentissant sur leur vie affective. La situation qui précipite le sujet dans la maladie revêt pour ce malade une signification affective particulière, parce qu’elle est liée à son passé ou à une problématique conflictuelle non résolue. C’est en raison de ces liens qu’elle a pour lui un effet de stress. "
(A. BECACHE– Psychologie Pathologique, p. 219 – Abrégés Masson).
 
"C'est la médecine tout entière qui doit s'ouvrir à la psychologie et devenir psychosomatique. Ou pour mieux dire, avec WEISS et ENGLISH : « Toute maladie relève à la fois de l'esprit et du corps et toute thérapeutique est, de ce fait, de la médecine psychosomatique. Lorsqu'on en sera dûment persuadé, le terme psychosomatique pourra disparaître, les données qu'il traduit étant désormais impliquées dans le terme médecine ». Mais pour cela il faut que tous les médecins et psychiatres soient authentiquement formés à la psychologie et aient renoncé au préjugé organiciste." Marc-Alain Descamps (1992). Corps et psyché, p16.