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Ozersk, ville secrète nucléaire

Par L'informateur • Pollution, chimie et substances nocives • Samedi 20/08/2011 • 0 commentaires • Version imprimable

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De Mylène Sauloy avec Marc de Banville et Patrice Bousquet – ARTE GEIE / Mano a Mano France 2011 - Rediffusion

Vingt ans après la dissolution de l'URSS, deux millions de Russes vivent encore au secret, comme à l'époque soviétique, dans quarante-deux villes closes dites "ZATO". Des villes liées à l'industrie militaire ou à la production d'énergie nucléaire.

Reliquat de l'époque soviétique, les habitants, soumis à des règlements particuliers pour tous leurs déplacements, se voient pourtant comme des privilégiés, protégés du monde par de hautes grilles. Mais d'autres se battent contre un système qui maintient le secret autour d'installations nucléaires déficientes, au mépris des populations locales, et de l'environnement.

Ozersk et son complexe de Maïak forment un bel exemple. La région de Maïak, qui produisait tout le plutonium de la guerre froide, est aujourd'hui une poubelle nucléaire. Protégée par son statut de ZATO. Le secret est tel qu'il a permis d'occulter, pendant près de trente ans, le premier accident nucléaire au monde : l'explosion en 1957 d'une cuve de déchets, suite à une panne du circuit de refroidissement. Le nuage radioactif avait alors affecté près de 300 000 personnes, sur 23 000 km²... Vingt-deux villages avaient été évacués.

Cinquante ans plus tard, les victimes et les "liquidateurs", obligés à nettoyer la région, attendent toujours de l'aide. D'autres sont irradiés jour après jour par les émanations des usines de retraitement d'uranium de Mayak. Et la population est sans défense.

Nadiejda y a fondé Planète Espoirs, pour défendre les droits à la liberté et à un environnement décent pour les gens de la région. Et elle défend les victimes des restrictions à la circulation comme celles de la radioactivité