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Nuisances aériennes
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On n’est pas encore sortis de l’auberge

Par Cherche l'info • Avions: actualité, bruit et pollution • Mercredi 30/09/2009 • 0 commentaires • Version imprimable

Le trafic aérien va (un petit peu) moins mal.
Que ce soit à Genève ou à Montréal, l’IATA ne parle qu’anglais. C’est donc dans la langue de Shakespeare que Giovanni Bisignani, directeur général du puissant groupement professionnel, commente les dernières statistiques de trafic, moins mauvaises que les précédentes. Il dit : «the industry is not out of the woods yet». On l’a compris, Voltaire, lui, aurait dit que qu’on est pas encore sortis de l’auberge.
Reste le fait que cela va un peu moins mal. Les statistiques de trafic d’août, tout juste disponibles, indiquent un recul du trafic passagers de un p.c., alors que la baisse atteignait encore 2,9% en juillet. Le fret, lui, affiche une diminution de 9,6% un peu moins forte que les 11,3% du mois précédent.
A condition de faire preuve d’un minimum d’optimisme, peut-être peut-on se risquer à en conclure que la crise marque le pas. Des frémissements de redressement étaient déjà apparus au fil de ces dernières semaines et tendent ainsi à se confirmer. Mais à quel prix !
Le tout n’est pas de mettre en évidence une demande qui reprend lentement des couleurs. Il s’agit en effet d’assurer les fins de mois, acrobatiques pour de nombreuses compagnies. Bien sûr, le coefficient moyen d’occupation des sièges des membres de l’IATA remonte lentement mais sûrement : il a encore gagné plus d’un point en août pour atteindre 80,9%. Dans l’absolu, c’est évidemment un bon niveau, mais beaucoup moins séduisant dès l’instant où il est replacé dans son juste contexte.
A 12 mois d’intervalle, le trafic affiche en effet un recul de 18% en classe économique et, ce qui est pire, de 22% pour les voyageurs acheminés en classe affaires et en première. Ces deux dernières catégories sont désormais regroupées par l’IATA sous l’appellation trafic premium.