Je reçois régulièrement des plaintes provenant d'habitants de l'entité de Perwez concernant les survols des avions, plus particulièrement les villages de Thorembais-Les-Béguines et Malève-St-Marie-Wastinnes.
L' origine de ces survols sur certaines communes du Brabant Wallon est largement décrite sur votre site bien documenté. Profitant de la parution du "Piment Vert", le journal de notre locale, il m'a semblé bon de reprendre en pleine page, un texte publié sur le site belge de l'organisation alter-mondialiste, ATTAC.(à lire également en cliquant ici)
Cet article , reprenant les grandes idées pour un développement durable des transports aériens, propose quelques pistes pour aboutir à la réduction des nuisances pour tous les riverains concernés par les survols quelle qu'en soit l'aéroport d'origine. Bien que situé loin de l'aéroport de Zaventem ces nuisances s'ajoutent, chez nous dans certains couloirs, à d'autres nuisances locales telles le bruit des nationales et de lautoroute.
Ces nuisances ont trouvé un écho lors de la consultation de la population dans le cadre d'un Plan Communal de Développement Rural (PCDR) et pourraient à terme nuire à un nombre de plus en plus élevé dhabitants lors de louverture de certaines Zones d' Aménagement Différées (ZAD).
Néanmoins, la solution ne peut pas être trouvée au niveau de notre commune.
Selon un de mes collaborateurs, certains de ces plaignants ont signé votre pétition pour le Brabant Wallon et je leurs souhaite d'être entendus au niveau de la Région Wallonne...le simple nom de Perwez devrait en faire réagir d'aucuns à la Région !
Le problème des vols de nuit est complexe et ce nest pas en mettant dos à dos des riverains, des salariés, des communes , des régions que les responsables politiques trouveront la solution . Le projet d'interdire tous les vols de nuit doit être défendu au niveau européen.
Rien nempêche dagir en Belgique et de choisir des couloirs aériens qui perturbent le moins grand nombre, de faire voler des avions moins bruyants, de taxer petit à petit les carburants, dattribuer des quotas démission de CO2 aux transporteurs .Rien nempêche pour chacun dentre nous de penser son déplacement : est-ce nécessaire de partir 2 ou 3 fois 3 ou 4 jours en vacances vers des cieux parfois très proches et accessibles autrement ? Est-ce indispensable de recevoir son colis le lendemain de sa commande ?
Réapprenons la patience , le plaisir dattendre, dimaginer, de rêver. Réapprenons la convivialité.
Sujet délicat s'il en est, certains experts n'hésitent plus à dire lors de réunions publiques qu'il n'existe aucune justification économique à faire voler des colis la nuit. Il s'agit ni plus ni moins, d'une concurrence entre quatre grands affréteurs pour "offrir" aux clients (surtout les entreprises) le "luxe" de ne plus stocker, de permettre le flux tendu, de déposer votre courrier le lendemain de son envoi à lautre bout du monde.
Comme dans beaucoup de dossiers environnementaux, le consommateur peut influer sur ces pratiques commerciales.
Par exemple en privilégiant un des 4 opérateurs qui se positionnerait comme opérateur "éthique", s'engageant à envoyer les colis dans des crénaux horaires compatibles avec l'environnement et donc en respectant le sommeil de riverains des aéroports, ainsi que la santé des travailleurs....travailler la nuit n'est pas un idéal social !
Si une telle compagnie logistique attire un pourcentage important de clients.......les autres opérateurs suivront très vite et nous ne parlerions plus de vols de nuits!
La consommation est un levier formidable. Cest pourquoi essayons dêtre tous des éco-consommateurs , les entreprises suivront.
Brigitte Marchal.
la Pétition Européenne contre les vols de Nuits
trop de bruit en brabant wallon
politique